La Plume et l’encrier

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A nos Anges

lundi 11 décembre 2006

Par Sophie Allez savoir pourquoi, je me retrouve a écrire.

Cette émotion trop intense, sans doute, douleur trop vive et trop brulante pour mes ailes d’adolescente. Ces ailes qui se plient sans vouloir se rompre, ces ailes qui ne me retiennent soudain plus... Alors je tombe, je tombe, sans arrêt, sans rien, sans personne...

Deux mots, juste deux mots. Au secours, au secours... Deux mots qui sont si durs a prononcer, si durs a faire sortir, bloqués par notre orgueil et notre culpabilité. Non, je ne fais pas exception ; fierté absurde que celle qui nous mène a garder notre souffrance en nous !

Et pourtant, la main que je cherchais, la main que j’attendais, la main après laquelle je hurlais qui se tend, qui m’agrippe et me redresse, me remet sur pieds. Vacillante, incapable d’avancer seule, incapable de parler ou de vivre seule... mais debout. La chute restera longtemps une ombre qui hantera mes rêves...

Pourquoi devoir avancer seul ? J’ai tant besoin de vous, de vous tous, qui que vous soyiez, de vos sourires et de vos rires, de vos vies et de vos pleurs, de vos chagrins et de vos récits, de vos baisers et de vos malédictions... Vos colères m’aiguillonnent, vos sourires m’encouragent, vos pleurs font jaillir les miens...

Je voudrais simplement vous remercier. Juste vous remercier du fond du cœur.

A vous, mes Anges...

Messages

  • Cette humeur, aurait plus sa place dans les textes, Sophie.
    Es-tu la Sophie enregistrée sous ce pseudo afin que je mette en ligne dans les textes de la plume ?
    Sinon sous quel pseudo opères tu ?? ;o)

    • J’avais placé cette humeur dans les encres parce que c’était plus une émotion qui jaillissait sans retenue qu’un texte qui, malgré tout, reste structuré... C’était également les humeurs de Sophie, et pas de Saskia.

      Mais si tu le dis... ^^

      Je crois que tu a mon pseudo, ici, non ? :p

  • Souvent, on plaind la personne ayant besoin de ses anges pour s’en sortir...
    Pauvre petite souffrant de bien des mots et tombant dans un abimme sans fond.
    On essaye de la consoler quand les cauchemards elle subit des suites de son aventure.
    On félicite ses anges la sortant ainsi de l’horreur, glorifiant leurs prouesses l’ayant ramenée parmis nous.
    Eux méritent un bravo véritable, force de la nature ayant réussi à soutenir un temps l’être perdue et esseulée.

    Mais qui pense a l’ange déchu ?
    Celui qui seule rumine ses péchés ?
    Lui aussi aimerait pouvoir aider l’être protégé...
    Mais il n’en a plus le droit... Il ne peut plus, car déchu il est.

    Comment alors se racheter ? Comment montrer tout ce que l’on vaut de nouveau ? Car après tout, la déchéance n’est point venue seule... et si elle existe, cela n’est surement pas le fait du hasard...

    Ainsi cet ange ère seul, sans le soutient d’aucun autre ange... Il ère parmis ses démons, accentuant sa déchéance...
    Que lui faut il donc faire pour s’en sortir ?
    Car même si l’envie ne lui en manque pas, la difficulté est là... Seul l’être jadis protégé pourra lui autoriser la rédemption...
    Mais il n’existe pas de mot pour la demander... Alors il attend... attend... Espérant un jour l’arrivée des mots qui l’accepteront.

    E.

    • Je dois avouer que je ne sais pas trop quoi répondre. Je ne peux pas te promettre de te dire toute la vérité, je ne peux pas te promettre de te dire tout ce que je pense, tout ce que je sais. Je ne peux pas te promettre une totale franchise. Pourtant, serait ce ce que je suis en train de faire ? Je ne sais pas trop, je n’ai pas vraiment envie d’y penser. Non, la seule chose que je peux te promettre, c’est de ne pas te mentir. Cesser de me mentir, cesser de te mentir ; cesser de taire des vérités que finalement, j’aurais du dès le début exprimer.

      Mais il est vrai, chacun de nous a ses erreurs, ses terreurs et ses peurs ; trop de mots en « eur » pour trop d’émotions que nous ne savons exprimer. Mais l’humain est fait comme ça ; nous n’osons pas. Voilà tout. Alors, maintenant, je me jette à l’eau, j’abandonne mes protections. Tu te rappelles, un jour, je t’ai demandé ce que tu pouvais voir chez une Sophie sans carapace ? Eh bien, je vais te le dire.

      Non, je ne t’en veux pas. Pourquoi chercher à te faire pardonner, alors qu’il n’y a rien à pardonner ? Je ne peux te faire expier une faute que tu n’as pas commise. Toute cette histoire... Ce n’est de la faute de personne, ni de moi, ni de toi. Après tout, peu importe. Le passé est le passé ; malgré que ce soit lui qui soit le fondement de nos avenirs, il n’importe pas de démonter une a une les fondations pour tenter de modifier un futur dont le chemin est déjà tracé. C’est a toi de construire ta vie, sur les briques que tu avais choisies. Tu ne peux plus changer tes choix des jours épuisés...

      Cesse donc de te lamenter. Je sais que c’est facile a dire, et sans doute cruel, quelque part, mais voilà... Surtout ne crois pas que ce soit facile pour moi, autant de le dire que de le faire ; inévitablement, on se retrouve a regarder en arrière... Tourne la page... Tourne simplement la page. La souffrance est la, bien sur, la souffrance sera toujours la ; cela fait plusieurs mois qu’elle ne quitte pas mes horizons. Jour après jour, nuit après nuit, je me tourmente, je hurle en silence, je pleure sans larmes. Mais je ne te le dis pas.

      Je ne te le dis pas parce que tu ne peux déjà pas surmonter ta propre souffrance ; cela viendra avec le temps. Un jour, quelqu’un m’a dit que je devais faire un choix avec toi ; je devais t’aimer, ou je devais ne plus t’approcher. Je n’ai pas pu choisir, Heero, je n’ai pas pu. Alors j’ai continué a avancer, clopin-clopant, espérant pouvoir défier les lois d’un Destin qui me dépassait.

      Nous avions l’orgueil ordinaire du « nous deux, c’est différent »...

      Maintenant, la Vie me rattrape et me remet devant ce choix que je refuse. Penses tu seulement que j’aie la possibilité de choisir ?

      Ange déchu, c’est ainsi que tu te nommes. Déchu, oui, sans doute ; mais pas de ma volonté. S’éloigner, je devais le faire, j’ai du le faire, et je l’ai fait, presque inconsciemment, presque a contrecœur. Bien sur, je ne voulais pas, et je t’ai dit que je partirais jamais ; sans doute que j’y croyais, quand je l’ai dit. Mais maintenant, je ne peux plus y croire ; bien sur que je me suis éloignée, et je m’éloignerais encore. Tout comme tu t’es éloigné de moi. Ton amour pour moi... Je crois que tu t’y es toi même enfermé. Je ne pouvais pas te le rendre, tu le sais...

      Maintenant, si tu me dis que c’est de ta faute, je t’envoie dix baffes. Je sais, bien sur, que tu le diras ; je sais aussi que si tu ne le dis pas, tu le penseras. Et tu le penseras si fort que je l’entendrais. Cependant, tu ne pourras pas me reprocher de ne pas te l’avoir dit... C’est a toi de choisir de me croire ou pas.

      Tu sais... La seule manière que tu as de t’en sortir c’est de te battre. D’arrêter de subir, c’est tout... Arrête de te recroqueviller sur toi même, et sors. Sors.

      Je ne peux plus rien pour toi...

  • N’imagines tu pas la chance incomparable que tu as : tu vas te lancer dans peu de temps, vers l’aventure la plus grande qui soit, digne d’Indiana Jones et Tomb Raider réunis : la vie.
    Tu vas faire l’exploration d’un monde gigantesque, où l’on est tout petit face à des temples sacrés, des jungles inextricables. Et tu vas glaner des trésors merveilleux, des choses que nulle autre que toi mettra à jour.
    Tel une chrysalide, tu vas t’ouvrir et te dévoiler dans toute ta splendeur.

    C’est vrai ça fout un peu les jetons, avant.

    Mais tu vas voir, quand tu seras lancée, si tu cherches ce qui t’es dû, ce que tu mérites, alors ta vie sera fantastique. Tu vas trouver le meilleur de toi même, devenir quelqu’un de vrai et avancer de mieux en mieux, dans un monde semé d’embûches, certes, mais magique.

    En plus tu écris bien.
    Courage, tout va bien.
    JC

    • Merci, JC =)

      Un commentaire qui redonne du souffle, sans doute, un commentaire pour repartir ; ne t’en fais pas, la vie, je la saisis a bras le corps, et je l’envoie devant moi, pour me permettre d’avancer, encore et encore. Après tout, pas le choix ; puis n’y a t il pas milles merveilles a vivre ?

      Mais parfois, c’est pas facile ;)

      Mais bon, faut sourire =D la vie, c’est cool ^^

      Merci encore, JC :)

      Amitiés

  • Anges de la Nuit, du Soleil et de l’Incandescence
    Présent poour nous apporter la douceur, le calme, les offrandes tel que le Père Noel auquel il faut croire pour trouver ce courage de supporter les horreurs de ces Temps derniers, de nos heures contemporaines et d’aujourdh’hui qui sans nul doute nous ramène dans cette réalité ou sans y croire les anges nous accompagne dans notre vie...

    Pour ces Anges en qui je crois,
    Pouer ces Anges qui nous sauve et nous apportent un sourire émerveillé.
    Croyons aux Anges, la Réalité ne sera plus que merveille si notre mauvaise foie ne les fais pas fuir...

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