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Où allons nous nager ?

vendredi 23 mars 2007

Par Patrick G. Delay Un petit texte écrit en vitesse, peut-être trop vite, avec des erreurs sans doute, un éclairage trop partiel. Oui mais à trop réfléchir, on attend, on doute de l’intérêt d’écrire et de poster un truc comme celui-là, on ne fait rien.
Dites-vous que c’est uniquement pour avoir vos réactions vos avis, une façon de réfléchir ensemble.

A force de délocalisations, ils renouèrent avec les bénéfices. Putain ! Les bénéfices. Mais les bénéfices sont nécessaires me direz vous très poliment, avant que je ne vous énerve totalement, les bénéfices sont la trésorerie de l’entreprise ce qui lui permet de fonctionner, cher ami (moi j’entends abruti) sans bénéfice pas d’entreprise pérenne tout le monde sait cela. Le but de l’entreprise c’est de faire des bénéfices.
Non, pas d’accord, vous confondez finalité et nécessité. Si une entreprise a besoin de faire des bénéfices pour vivre, cela ne doit pas être un objectif en soi. Encore faut-il que les bénéfices ne servent pas uniquement à engraisser les actionnaires. Une entreprise, ce sont des gens qui la composent, un tissu qui se forme autour, des familles.
Et alors, nous faisons travailler des chinois, des indiens, des africains... Avec vos grandes idées, ne me dites pas que ces gens là n’ont pas le droit de travailler eux aussi.

A force de délocaliser, ils furent un jour obligés d’aller vendre leurs produits, là où ils les fabriquaient, car ils avaient détruit tout ce tissu qui quelque part les faisait vivre. Oui, la manne il faut la réinjecter d’où elle provient, l’actionnariat oui mais ce n’est que la parte émergente de l’iceberg.
A vendre là bas, ils ne firent plus de bénéfices, ou si peu, leurs actionnaires se désintéressèrent. Et finalement se retrouvèrent avec un petit tas de pognon qui l’inflation galopante aidant ne représentait plus grand-chose.

Le communisme a en partie disparu, ce n’était en fait qu’un capitalisme d’état, un système amorale, une arnaque. Le capitalisme, poussé à l’extrême, comme c’est le cas aujourd’hui, ça y ressemble fort, habillé différemment, c’est voué à l’échec, ça prendra juste un peu plus de temps, car plus dilué. Mais n’ayez crainte ça se concentre à grande vitesse.

Alors quoi, une révolution. Les révolutions n’ont jamais servi qu’à faire tomber quelques têtes, mais ça repousse vite. On ne le voit pas tout de suite. Dans le marasme où ils sont alors plongés les gens deviennent moins critiques quant aux améliorations qu’on leur fait miroiter.
Le capitalisme est une hydre.

Je rêve d’un capitalisme humanitaire, où l’on tirerait la couverture, non chacun pour soi, mais ensemble, pour tous.
Ca n’existe pas, ce n’est pas possible !
Alors votre système ne vaut rien. Laissez-moi rêver

Messages

  • je suis bien d’accord avec vous et je pense que nous allons tout droit vers ce que vous entrevoyez. je garde quand même espoir que les consciences se reveillent et que se généralisent ensuite les "entreprises" dignes de ce nom. les travailleurs étant de plus en plus contraints à créer leur propre emploi, on peut esperer que cela soit possible dans un avenir pas trop éloigné.

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