Ce soir, je me couche seule. Je t’ai raccompagné à l’aéroport, tu es reparti.
Le week-end a passé si vite. Un rêve éveillé tu m’as fait vivre.
Toi l’homme que l’amour avait fui pendant si longtemps, que les femmes regardaient comme un ami, un bon nounours, mais pas un homme.
Toi, qui as su avec ta tendresse et ta gentillesse, ta patience et ta ténacité, petit à petit te faire une place dans mon cœur, dans ma vie.
Toi, dans les bras duquel je me suis jetée dans le hall. Ne voyant plus rien autour de nous, bloquant les portes coulissantes, les voyageurs nous regardaient en souriant, n’osant pas avancer. La marche du temps suspendue. Un instant dans une vie, un instant d’éternité, un instant pour que ce lien qui nous unissait par les mots prenne réalité dans nos corps.
Toi, si timide et si maladroit, tu t’es donné et j’ai pris, réinventant l’amour pour allier nos différences et le plaisir.
Toi dont le cœur bat au rythme du mien, toi, qui m’accepte sans me juger, toi qui sait écouter et comprendre, qui laisse le passé à sa place et parle d’avenir.
Toi, qui ce soir n’est pas là à mes côtés, dans ce grand lit vide, plein des souvenirs de nos corps, de nos gestes, de nos sueurs. Je tends mon esprit vers le tien, je tends mon corps vers tes mains.
Toi, celui que j’épouserai un jour, malgré la promesse que je m’étais faite de ne plus y revenir, mais peut-on lutter contre la passion lorsqu’elle est devenue une partie de nous-même.
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Hommage à l ’étourneau
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Où trouver la force de vaincre ses passions ? J’ai essayé d’y répondre en vain alors je vais simplement vous parler de la mienne, et tant pis pour le hors-sujet.