Nous autres Bretons du bout du Monde, que l’on a pendant longtemps traités d’attardés, avons été lâchement trahis par Dieu et en quelques lignes voici la preuve scientifique apportée enfin par des chercheurs au dessus de tout soupçon…
IL y a peu de temps…dans le cadre de fouilles dans le sous-sol russe jusqu’à 100 m de profondeur, les scientifiques russes ont trouvé des vestiges de fil de cuivre qui datait d’environ 1000 ans.
Par provocation les Russes en ont conclu publiquement que leurs ancêtres disposaient déjà il y a 1000 ans d’un réseau de téléphone en fil de cuivre.
Les Américains, pour faire bonne mesure, ont également procédé à des fouilles dans leur sous-sol jusqu’à une profondeur de 200 m. Ils y ont trouvé des restes de fibre de verre. Il s’est avéré qu’elles avaient environ 2000 ans.
Les Américains en ont conclu que leurs ancêtres disposaient déjà il y a 2000 ans d’un réseau de fibre de verre numérique. Et cela, 1000 ans avant les Russes !
Une semaine plus tard, à Vannes, en Bretagne, on a publié le communiqué suivant :
Suite à des fouilles dans le sous-sol de la plage d’Arradon, jusqu’à une profondeur de 500 m, les scientifiques Bretons n’ont rien trouvé du tout.
Ils en ont conclu que les Anciens Bretons disposaient déjà il y a 5000 ans d’un réseau Wifi.
Ce n’est qu’un peu plus tard que Dieu inventa le cidre et le pinard afin d’éviter que les Bretons ne deviennent les maîtres du monde...
La marge d’erreur
La tempête de Mars 2008 dont chacun se souvient, tout au moins ici à la pointe de Bretagne, avait eu entre autres effets de mettre à jour sur une plage de Quéménès,
îlot désolé situé devant Molène, quatre squelettes ce qui avait déclenché toutes les polémiques et suppositions possibles. La Gendarmerie Nationale, saisie de l’affaire et grâce à son laboratoire ultra perfectionné d’analyses en tous genres, avait en effet rapidement daté ces ossements par la méthode dite de Colorimétrie leur attribuant 37 ans et demi avec toutefois une marge d’erreur possible de 5 ans ! Le compte était vite fait ; il s’était donc passé de drôles de choses à Quéménès dans les années soixante, soixante dix ! Avant d’aller plus avant le procureur chargé de l’enquête décida heureusement de faire dater ces ossements par un autre labo mais cette fois selon la méthode du Carbone 14, méthode qui a fait ses preuves à travers le Monde depuis bien longtemps. Résultat définitif et indiscutable : ces quatre squelettes reposaient sur l’îlot au bas mot depuis le XVIIe, voir le XVe siècle, ce qui bien entendu change tout car après au moins trois siècles et quelle que soit l’origine de la mort il y a certainement prescription ! Affaire réglée donc… mais il n’en reste pas moins que l’on peut se poser des questions sur les méthodes d’investigation de la Gendarmerie et leur marge d’erreur… judiciaire !
Octobre 2008