L’exil déporte mes libres pensées.
Un marécage puant, où la faune la pire,
Celle qui pousse et croît ici bas,
Qui s’entend, s’écoute et croit son jour venu,
Impose son monde au monde.
Et crée la mort.
Londres...
Je me réveille en exil, sur une lave inconnue.
Ma colère est armée, vainement,
Empêtré dans les bons sentiments appris,
Depuis longtemps déjà.
« Tu ne tueras point... »
Dans les brasiers, périssent les innocents.
Une seconde avant, la faune la pire,
Celle qui pousse et croît ici bas,
S’en remettait à Dieu...