Qu’il est doux, qu’il est tendre,
Le temps de l’Amour.
Les oreilles cherchent à entendre
Le serment du toujours.
La pesanteur se fait légère,
L’air embaume la violette,
Les pieds quittent la Terre,
Pour un voyage de comète.
Un jour, tout se fait plus lourd,
Le ciel moins clair.
Le quotidien perd son velours,
L’avenir, dans un labyrinthe, se perd.
Serions-nous si stupides,
Pour croire au conte de fée,
Quand le cœur solitaire avide,
Aspire à la fusion avec l’être aimé ?
L’Amour ne rend-il pas en cécité,
Une réalité sans pardon,
Quand chaque jour il faut lutter,
Pour un bien être, comme un don ?
L’Amour peut-être un baume sur nos blessures.
Tout est question de dosage.
En homéopathie, c’est plus sûr,
La vie harmonieuse devient plus sage.