Sur la plage ensoleillée,
Coquillage et crustacés...
Ah..! B.B., la voix suave de BB...
La tentatrice Delphine sort de son placard,
elle croise son doux et dur regard,
avec Jean-Marin, un gars de la ville,
venu sous la lune noire,
de Casserolanova, ville servile,
débauché, à l’intime de vous,
mais qui sait se faire pardonner,
avec d’incroyables mots doux...
Sur la plage abandonné...
Que Bernard fasse attention,
on peut jouer au méchant loup, pas au con,
mais qui c’est qui leur dira ?
hein !? Kissssa-Kissssa !?
Bien évidemment leur bonne copine Saskia !
(Enfin tant que ce ne sont pas les jumelles Lyssia,
vous savez, les filles de la lune,
si merveilleuses qu’elles n’y croient pas...)
On peut donc espérer limiter les dégâts,
elle est bien seule la sotte fille, la Saskia,
a dénoncer ce manège là,
et il ne fera pas, ce soir, la une...
L’île de la tentation est le royaume de la connerie,
de la délation, de l’hypocrisie,
encore une pure méchanceté de la télé,
strictement destinée à nous hébéter,
et moi j’ai bien du mal à rester,
dans le registre vert de la zizanie...
Sur la page abandonnée...
JCG, un habile observateur désabusé,
aime la France d’en bas,
Saboumina, Lily, Alexandra,
Les hauts d’Ibiza,
l’humanité assassinée, ça jette un froid...
Généreux il t’offre un dernier ver,
et quatre brins de muguets,
dans une extra ordinaire révérence à la vie...
Sur la plage abandonné...
parlez-moi de poésie,
s’écrie le Professeur Gual,
parlez moi de poésie en non de guano,
que l’on mette les polé-niqueurs au pal,
l’homme et la nature sont un même concerto...
Sur la plage abandonné...
Je m’en veux d’avoir été,
maladroit et dénonciateur,
avec Saskia, notre petite sœur,
étonnante de lucidité,
elle mérité bien mieux que l’amitié...
Sur la plage abandonné...
Christine, adulée,
d’un coup de savate,
un seul "T",
à son cou prend ses pattes,
met sa plume à la mer,
se ferme comme une huitre perlière,
et s’envole en riant,
comme le font les cerf volant,
dans un adieu non désiré,
sur un logarithme népérié...
Sur la plage abandonné...
Il y a, faut pas l’oublier,
l’ami JB dont personne ne sait,
comment il a fait pour survivre,
et parvenir à transfuser tant de joie de vivre,
il a piégé la sirène,
Maria, Carmen et Germaine,
enfant de la louve enragée,
cet ami là, est un mirage apprivoisé...
Sur la plage abandonné...
Aux dernières nouvelles, le "G",
un peu requin, un peu marteau, à la manière de Brel,
cet autre héro s’affole,
vous l’avez reconnu, vous en êtes folles,
trainant sur les bancs publics, impardonnable,
déclamant à genou des odes immémoriales,
un homme qui, derrière son petit train train,
et quand le printemps fait grise mine,
tel un secret agent vous file le train,
en se tripotant la...
(Désolé je ne trouve pas de rime avec mine).
Ah ! oui.. en tripotant, gêné, sa gabardine. (ouf !).
Sur la plage abandonné...
Derrière un journal arabe planqué,
attendant son tour à la "porte du ciel",
le regard moins ‘persan’ que le cœur,
un papillon de nuit,
cours derrière le bonheur,
à partager quand vient la nuit.
Un philosophe,
à qui il ne manque jamais une strophe,
celui-là n’en a pas l’air,
mais c’est le meilleur de nos frères...
Sur la plage abandonné...
À combattre ses passions,
dans les feux de l’été, un caméléon,
laisse des lettres mortes,
pour un oui pour un nom,
mais qui au-delà de l’automne,
du noir, du gris, du blanc, nous étonne,
provocateur, un poisson me l’a dit,
avec énormément de courtoisie,
et y mélan-collie...
Sur la plage abandonnée...
S’il suffisait d’une sentinelle,
à l’ombre de ses rêves,
et de délicieux silences,
la colombe de Montségur,
fine elphe libérée de toute absence,
a volé un baiser à l’enfant libellule...
Mais chuuut...
Ecoute les mots de l’écume,
et laisse chanter sa plume...
Sur la plage abandonné...
Perdu sur un disque trop dur,
il y a le maître des lieux, un pur,
une légende d’auvergne,
à faire sourire les vaches et les loups,
vagabond de l’éternité,
un BB illuminé,
prêt à se perdre, pour un dernier baiser...
Sur la plage abandonné...
Retrouvée sur les bords du canal du midi,
lors d’un voyage impossible,
mais jamais trop tard,
à l’heure du thé,
Babou, douce fleur de papier,
rêve de destins croisés...
Sur la plage abandonné...
Une femme qui bouge,
arborant fièrement un nez rouge,
prenez garde à son sourire,
son regard jette des sorts,
elle passe du secret au rire,
elle zappe dans sa boîte à malice,
elle aime la campagne, la mer, et la montagne,
elle aime tout ca, elle est tout ça,
alors, un conseil... aime la, comme moi...
Sur la plage abandonnée...
une amoureuse, façon ‘Peynet’,
et non peinée,
qui, au détour d’un regard,
comme un souffle douceur,
te confie un aveu silencieux,
dans un jardin ’clos’,
elle en veut au monsieur,
un petit con, un filou,
qu’elle fuit du bout des yeux...
Sur la plage abandonné...
Je ne peux tous vous citer,
je ne veux pas encore être taxé,
D’abuseur public...
Je vous en supplie mes amis,
n’en soyez pas marris,
ce n’est que du papier et de l’encre,
la preuve par l’inutile,
que les mots ne sont rien...
Qu’une plume dans le vent...
Sur la plage abandonné,
coquillages et crustacés,
je suis là à regarder,
vos regards écarquillés,
regrettant la perte de l’été,
le mistral finira par s’habituer,
rien ne peux séparer...
Les plumes de l’encrier...