Le vieux.
Il ne me reste que peu de temps
Pour être dur comme avant,
Un homme fort et vaillant.
Vois les ravages des ans,
Mon haleine fétide,
Mon sexe livide,
Mes mains avides,
Calleuses, et toi frigide.
Vois les ravages des ans.
La ménopause,
L’artéroscérose,
Même ta peau n’est plus rose.
Jouir devient morose.
Il ne me reste plus que la tendresse,
Parfois une main aux fesses.
Plus assez de souplesse,
Pour te prendre sans faiblesse.