J’en ai pris plein les yeux
dans le bleu de ton ciel.
J’en ai pris plein les yeux
dans tes dessins de charme,
tes collines, tes ruisseaux,
la douceur de ta peau
et l’arche de tes bras
pour m’emmener là-bas.
J’en ai pris plein les yeux
quand ta peau miroitait,
telle la mer scintillante
le soir à la marée,
quand seules les mouettes
viennent s’y reposer
comme des corps alanguis
qui se sont apaisés.
J’en ai pris plein les yeux
au soleil de ton corps,
ta voix comme le vent
venait m’apprivoiser,
j’en ai pris plein les yeux,
j’ai laché la grand-voile
pour me laisser porter
par tous les alizés...