l’histoire sans fin

Le mur du temps est rouge
Croulant sous des mots de sang
Que d’autres avant nous ont dejà écrit
Est ce notre destin ?
D’être continuellement à la recherche
L’un de l’autre
Deux insurgés
Qui écrivent la vie avec des mots
Que les autres ne peuvent comprendre
Chevauchant la folie
Le délire en guise de monture
Pour aller comme de la mancha
Livrer une bataille perdue d’avance
A des moulins à vent blasés
Ou aux fantômes d’un avenir incertain.
Le temps de la chevalerie est révolu
Celui de la noble insurrection aussi
Morts sur les rives de l’indifference
D’un monde rempli de cris sans échos
Donnant des coups d’épée incessants
Dans l’océan d’une réalité amère.
Lancelot n’a pu épouser guenièvre
Et l’excalibur est resté planté dans le rocher
Rouillé par l’ironie du temps
Roméo et juliette rendant leur dernier soupir
Se sont peut être demandés
Pourquoi la nuit trahit elle ses amants ?
Pourquoi l’amour bléssé ne peut crier sa douleur ?
Et que les gens sont injustes
Tristan et yseult se sont rendus compte
Mais trop tard
Qu’il sont venus prématurément
Dans un monde qui n’était pas fait pour eux
Où l’amour se contente uniquement de calculer.
Je n’ai pas envie d’être le héros d’une histoire
Que d’autres ont écrit
Traversant les âges afin de faire rêver
De pauvres bougres qui ne peuvent trouver
Leur case sur l’échiquier de la vie.
Déssine moi juste,sans douleur
Comme une larme triste
Laisse moi pénetrer tes veines
Et devenir l’un de tes battements de cœur
Laisse moi t’aimer
Comme je m’aimerai moi même.
Je ne suis qu’un pauvre poète
perdu dans les rimes de ses vers
Qui un jour succomba de toute son âme
Au charme d’une femme d’exeption
Et qui une nuit,le ciel constellé d’étoiles
Lui fit imaginer une histoire à écrire
Pour ceux qui n’en ont pas
Et lui fit pousser un cri de douleur
Qui n’ose dépasser le bout de sa plume.