Tes poings serrés aux barreaux
Tes veines qui tremblent sous la peau
Tes yeux qui plongent dans les abîmes
D’une cour grise qui opprime
Tu n’es plus qu’un matricule
Enfermé dans une cellule,
Une boîte à martyrs,
Le reste....que des souvenirs
Elle était belle cette femme-enfant
Et pourtant.................
Ebloui par sa jeunesse
Tu as pris un leurre
Pour du bonheur
Pris de court par ta faiblesse
Maintenant perdu, déchiqueté,
L’avenir sera ton passé,
Homme blessé, torturé,
Ton rêve à jamais assassiné.
Luciana