Il y a pire qu’une peine de cœur
Ce sont les vertiges dans les bunkers
Les plongeons u fonds de la mort
qui éclaboussent nos trésors
Les hommes effaçent de meilleurs lendemains
et ne se tiennent plus par la main
Dans ce désordre chacun se tord
en dissimulant ses torts
On entend des balles fendre l’air
Et je préfère me taire
sur le tapis de mes songes
Mais le mal me ronge
Car sur le fonds de l’écran
Tout le monde est à cran
Et tous ces bruits m’assomment
J’entends le ciel qui tonne
L’homme s’égare sur le chemin de sa défaite
Des milliers de bombes à désamorcer
Avant l’échéance, derrière nos têtes
Avant qu’il ne reste que les arêtes
Et aujourd’hui des questions me transperçent
Que restera t-il après l’averse...
Est-ce qu’on se tapira dans l’ombre,
Face à un passé bien sombre
Etalés seront vos crimes
Comme toutes vos victimes
Des hommes tremblent
Des hommes qui vous ressemblent