Hélas !

L’humanité avale encore des poires d’angoisse
Les tribulations encore la froissent
Toujours des douleurs et des supplices
Elle s’oriente lentement vers le précipice
Il y a des des dates que nul ne peut effacer
Il y a des êtres que nul ne peut remplacer
Le 30 juillet 2006 , des gens ont disparu dans leur sommeil profond
Parmi eux, des hommes, des femmes, et de nombreux enfants
Rêvant probablement à quelques rires au nom de leur naissance
Au nom de l’essence même de l’enfance
Ils sont morts avec leurs petits rêves
L’effroi ne me donne point de trêve
Car le carnage est rebelle à toute description,
Qu’il dépasse toutes les fictions
Hélas ! Le normal a fait malheureusement son gadin
Le salut s’en va encore en eau de boudin
De sable, notre monde est malheureusement teint
Si peu de douceur, et tant de chicotin
L’humanité vit encore des nuits morelles
Elle s’appuie sur des pieux frêles
Elle défigure le portrait de la terre
Elle risque de paumer ses repères
Hélas ! Encore des crimes de lèse humanité
On s’anéantit encore d’inhumanité
Hélas ! La valeur humaine est devenue marchande !!!!!
C’est le mal qui tient malheureusement les commandes
Notre monde est recru de souffrances
Notre monde s’oriente vers la « déliquescence »
Certains de ses « pieux » ont leur pompon
Et s’en soucient comme de colin-tampon !!!
Hélas ! On est devenus plus foutraques
Et probablement plus patraques
A quoi sert de s’autodétruire ?
A quoi sert de continuer à s’anéantir ?
A quoi sert de déchiqueter l’enfance ?
Apportez-moi, S.V.P, de claires réponses