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Monologue du miroir
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> Monologue du miroir 25 août 2005, Clo (Claudie Becques) IP:66d22f930f0324c8
C’est très bien fait et très original...
Combien de fois n’ai-je ainsi parlé à mon miroir, (certes beaucoup plus simplement) et n’ai-je eu aussi cette envie de le briser quand, sans pitié,quand il me jette à la face, les marques du temps qui passe !
> Monologue du miroir 24 août 2005, Aimelasorc IP:dd8f0a1a039b36e9
Pourtant âme sensible je n’ai pu m’abstenir de lire ce poème et je ne le regrette pas car c’est très beau( piètre commentaire, je sais)
> Monologue du miroir 26 août 2005, Moun IP:dad30cfccf0778f3
Mais ne t’inquiète pas Aimelasorc, le principal est que tu aies apprécié non et de l’avoir dit !
Merci et bonne journée
> Monologue du miroir 24 août 2005, patrcik IP:c708f1104599316a
A travers ce monologue/miroir, j’ai redescendu l’escalier du temps et revu cette classe de français où nous tragédions sur auteurs célébrissimes à tour de rôle devant un tableau/décor. Notre diction en tronçonnait l’art et je retrouve un peu de ça ici. Non que ce soit une critique : après tout la lecture n’est qu’invitation au voyage. Je revois surtout la fille Ribon qui forçait l’intonation et nous faisait pouffer de "olé !" à chaque rime...
Vos vers sont doubles (si vous le permettez) et diffèrent de vos écrits précédents. On sent là volonté de jouer, de parodier, de moquer cet Autre dans le miroir, de capricier, de cabotiner et tout cela avec élégance dans la quasi dérision.
Et si ma pensée n’était la vôtre, vous verrez qu’ainsi je suis toujours honnête dans ce que j’écris. Moi, je pense que tout cela reste élogieux. Fermez les yeux, nous sommes au collège Mario Meunier...
Vos vers sont triples : ils sont aussi terriblement attachants.
> Monologue du miroir 26 août 2005, Moun IP:dad30cfccf0778f3
Patrcik, vous me trouvez très heureuse de vous avoir permis de retourner au collège et de revoir Miss Ribon... elle était alléchante au moins ?
Je ne partage pas votre analyse au sujet du jeu, de la moquerie de l’Autre dans le miroir. Je pensais à toutes ces femmes détruites non pas par le temps qui, inexorablement nous abîme et sans que nous y puissions grand chose malheureusement, mais détruites par la violence quelle qu’elle soit, la méchanceté, le dédain causés par un tiers en qui elles avaient confiance, qu’elles aimaient plus que leur vie ; "plus que leur vie" ces 4 mots prennent toute leur importance ici. Ces femmes qui se laissent mourir... et le miroir, (quoi de plus intime qu’un miroir ?) n’en pouvant plus et ne pouvant parler (que celui qui a entendu déjà parler un miroir le dise), je lui ai donné la parole.
Voili voilou et au plaisir de vous revoir cher ami !
Bonne journée
Merci de ces précisions qui m’ont autorisé une autre lecture, façon de redécouvrir quelque chose que l’on n’avait qu’effleuré ou interprété avec sa propre sensibilité. Il est vrai que mes émotions me guident parfois de trop car j’ai toujours fait du Net un lieu purement intimiste où je virevolte seul.
Vous mentionnez ces "femmes détruites", il est des hommes aussi, il est surtout cette autodestruction que j’avais privilégiée à cause du miroir. Revoir un visage perdu de vue depuis des lustres, le choc visuel (ou l’absence de regard lui-même dévoré par on ne sait quel démon), est aussi façon de toucher du doigt cette destruction.
Ecrire/lire, bein au-delà du miroir, est échange et votre réponse m’a à nouveau conduit sur la sente des mots avec l’envie de les partager. Merci de tout cœur.
Me revoilà
Y a pas de soucis Patrcik. Effectivement, tu as raison, les hommes peuvent être détruits au même titre que les femmes... tu as bien fait de le souligner. Je t’en remercie.
Bonne soirée