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Le Bonheur
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> Le Bonheur 8 septembre 2005, patrcik IP:0338a8dee776421b
Au risque de vous sonner, je conserve religieusement la majuscule pour Dieu. Cependant j’avoue me laisser séduire par votre démonstration que, à titre exceptionnel, on puisse utiliser cette même fantaisie (qui d’habitude orne le début des phrases) pour qualifier un état (et donc quelque chose qui nous dépasse) émotionnel provoquant grand afflux de sang sur les tempes, comme au demeurant vous savez aussi le faire à chaque fois que je vous découvre un nouveau sonnet qui me sonne et me fait voir mille merveilles.
Bref, classiquement charmant et bien écrit voire compté (et conté aussi, on l’aime ainsi), néo-classique car né au vent de l’inspiration la plus débridée que je connaisse, néo-qu’on-s’en-fout, comme le relève avec justesse votre compagnon qui n’arrête pas de vous faire du gringue en commentaire comme si on ne le voyait pas faire... en deux mots et en quelques de plus : j’avoue mon primitisme sur les règles classiques car je trouve toujours que les poètes classiques restent du passé et que vous, vous êtes un présent.
Pfff, j’espère que ça vous plait — votre compagnon me pousse dans mes ultimes retranchements —
> Le Bonheur 8 septembre 2005, Jean-Marin IP:9c4e6c85b89b96d1
Oh, Patrick ... )) La concurrence me stimule )
Pour Dieu, je suis d’accord. Seuls les dieux sont minuscules )
Amitiés
Tout ce qui relève du spirituel, du sentiment, pour moi devrait prendre une majuscule et vous l’avez deviné Patrcik. Je ne m’attache qu’aux mots et à leur musique (la plus naturelle pour moi est l’alexandrin) qu’à toutes les règles imposées ce qui ne veut pas dire que je n’essaierai pas d’approfondir car j’aime aller au fond des choses. Admirez la formidable transition comme on dit en journalisme pour vous parler de mon compagnon de plume. Il me fait du gringue ? Vous croyez ?
Comme ça, il vous pousse dans vos retranchements ? Savez-vous pourquoi ma plume l’a trouvé ? Parce qu’elle est très exigeante. C’est stimulant pour vous non ? En général, les hommes aiment la facilité et ne font pas beaucoup d’efforts s’ils ne sont pas sollicités, alors soyez heureux, vous allez être obligé d’aller puiser dans vos réserves Je vous taquine bien évidemment et je vous remercie pour votre fidélité sur mes textes.
Bonne soirée
> Le Bonheur 8 septembre 2005, Maxy_Mome IP:e1810614c87ff818
Je m’associe à Jean-Marin pour dire que le contenu est plus important que le contenu, mais....si Baudelaire a beaucoup jonglé avec la rigueur du classique, il a aussi beaucoup respecté les règles, alors...
Je pense que le travail poétique se doit de passer par les gammes comme dans toute création, ensuite l’auteur fait ce qui lui semble bon en connaissance de cause. Pour ma part, je vous soumettrai des sonnets irréguliers, classiques, néo-classiques. Dans le fatras de la production vous choisirez...
Le bonheur, c’est d’avoir du plaisir à te lire, et cela est réussi.
Amicalement
Max
> Le Bonheur 8 septembre 2005, Moun IP:b2580cfeb18ff6c7
Merci Max et rassurez-vous je pense comme vous...
Le Bonheur c’est d’écrire avec plaisir et surtout avec son cœur et la forme poétique s’impose d’elle-même quand la sincérité est au bout de la plume.
Bonne soirée
> Le Bonheur 8 septembre 2005, Jean-Marin IP:895959d265aa15c2
A première vue, je dirais que tout y est pour qu’il soit "classique"... Mais comme tu le sais, je ne suis pas un spécialiste. et si j’en crois le genre de spécialiste qui me fait fuir certains forums tellement ils sont sectaires et prétentieux, il est pratiquement impossible d’écrire un vrai sonnet classique ) Suis mon regard -sans le croiser, cela nous troublerait
Aussi bien, je préfère lire le cœur plutôt que de compter les pieds et de sonder le sexe des rimes )))
Et depuis que ma fille Prof m’a dit que plus personne ne respectait les règles classiques depuis plus d’un siècle à part quelques besogneux, je respire ).
Classique ? Néo-classique ? Moderne ? Inclassable ?
Je m’en fous.
Il est BEAU.
Même si, par hasard, il est classique )
> Le Bonheur 8 septembre 2005, patrcik IP:0338a8dee776421b
Ben voilà, tout est dit ! Et moi il me reste quoi. Coi je deviens car vous excellez dans le commentaire : qu’importe le pied du vers, le contenu seul importe pour l’ivresse poétique.
Cher Patrick, consolez-vous : nous nous ressemblons, car nous ne comptons pas nos pieds sur nos mains
Ah Jean-Marin, j’ai encore en mémoire les échanges de certains puristes. Je condamne évidemment. Je ne tiens pas à l’être mais j’ai exploré toutes les formes et qui a exploré pourquoi ne pas tenter de les maîtriser pour sa propre satisfaction ? Ce qui ne veut certainement pas dire que je vais entrer en prosodie comme on entre en religion.
En tout cas, je te remercie d’avoir apprécié.
Comme tout le monde, je me suis amusé à écrire des sonnets ou pseudo-sonnets -dont un seizin, des pantoums, etc ... Je dois dire que la forme que je trouve la plus stimulante est le pantoum. Mais je crains toujours que la sensibilité ne soit étouffée par la technique, donc mes incursions dans ces formes réglementées sont rares (je suis plutôt anar de tempérament) ... Nous en reparlerons quand je serai à la retraite, dans une dizaine d’années j’aurai plus de temps