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La plaine.
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La plaine. 15 novembre 2005, Eric Bourdon IP:815e9cb9c0c3bfef
Peut être une vieille réminiscence hugolienne mais en te lisant je voyais Waterloo ... Alors que c’est peut être Verdun ! mais c’est toujours un lieu d’horreur .
Superbe !
amitiés Eric
La plaine. 17 novembre 2005, Delphine Lemaire IP:0690c2306bd5e9fa
Tu ne pouvais pas me faire plaisir plus grand Eric, car comme je le disais à Patrick, je n’ai pas voulu dater cette histoire mais j’avais en tête la silhouette d’un grognard.
J’adore Hugo, je ne sais pas d’ailleurs si c’est le poète qui m’a fait aimer Napoléon ou si c’est Napoléon qui m’a fait aimer le poète (je connais Les Châtiments par cœur).
Sinon pour le fond comme tu le dis, que ce soit Verdun ou Waterloo qu’importe puisque le résultat est toujours le même, la mort omniprésente, le drame et la terreur...
Merci de ta lecture.
Amitié.
La plaine. 15 novembre 2005, patrcik IP:4867049a620e5ac3
Que voilà de beaux er rares mots que l’on n’a pas le plaisir de lire tous les jours et qui nécessitent (pour ma part car je ne suis qu’apprenti) un recours gracieux au dictionnaire et c’est très bien ainsi, sauf que c’est assez rare et qu’il faut vraiment insister là-dessus. Après tout, la langue que nous utilisons a mille ressources inconnues du commun.
Bref, ce texte est captivant par cela puis par sa mise en scène qui nous transporte ailleurs, en un monde imaginaire et assez effrayant que l’on peut assimiler à sa guise. J’y ai vu images de 14-18 car ce thème m’intéresse mais on peut aller plus loin, dans le futur notamment.
Je me permettrai (car vous me savez honnête et sincère et surtout studieux lecteur) une remarque qui n’engage que moi (bon, je ne vais pas le répéter à chaque fois : un commentaire n’engage que celui qui le fait et si l’auteur s’en offusque, ma foi qu’il donne au moins réponse. Mais vous savez Delphine que de vous je ne parle). Bref, votre intervention personnelle à travers ce "que dis-je le fracas" m’a enlevé de ce rêve où vous aviez su me conduire car par ces mots vous l’avez laissé vôtre et ma place n’était plus ici. J’espère que vous comprenez ce que j’essaye en termes maladroits d’expliquer et que vous me pardonnerez cette remarque. Vous proposez voyage merveilleux mais le lecteur que je suis n’a nul besoin de guide, ou tout du moins de le voir. Merci.
La plaine. 17 novembre 2005, Delphine Lemaire IP:0690c2306bd5e9fa
Vous avez mis le doigt dessus, en effet, je voulais rester dans l’intemporel pour que chacun soit libre d’y voir une guerre ou une autre.
Pour parler vrai, je l’ai écrit en pensant à Napoléon, mais qu’importe, Waterloo, 14-18...même douleur, même tristesse car des hommes qui tombent sur un champ de bataille sont toujours des fils, des pères, des époux qui ne reviendront pas.
Pour ce qui est de votre "critique", je l’accepte volontiers car je vous avoue que cette phrase ne me plaît pas non plus, il faudra que je la reprenne mais pour le moment les idées qui me sont venues ne me donnent guère plus de satisfaction.
Merci de votre commentaire et de votre lecture...
La plaine. 15 novembre 2005, Jean-Marin IP:c97d3f0ff7040d4a
On se bat parce qu’il faut se battre ...
Puis on réalise l’inanité, la stupidité, la cruauté de la chose quand on a le malheur d’être le seul survivant. Ton texte traduit bien cette douloureuse absurdité qu’on connue nos aînés, les poilus de la "grande" guerre .... Qui préparait la "drôle" de guerre ...
Bravo Delphine.
La plaine. 16 novembre 2005, Delphine Lemaire IP:1cb919ec9f90a789
En effet, on tue parce qu’on en a reçu l’ordre, sans réfléchir, pour sauver sa vie car si l’on réfléchit on est mort, celui en face n’aura pas eu d’hésitation....
Absurdité, cruauté de la guerre...de toutes les guerres...
Merci Jean-Marin...