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Du bout des doigts
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Du bout des doigts 28 mars 2006, Jean-Marin IP:0d6a331c82968c46
La chute ... inattendue mais qui explique ce besoin de conjurer le sort et de retrouver le visage aimé ...Et se l’approprier à nouveau, malgré la nuit dans laquelle elle se trouve.
Superbe texte !
Etant tous plus ou moins aveugles -côté cœur- nous conjurons le sort de diverses façons ... Un tel écrit le départ de l’être aimé ; pour qu’il ne se produise jamais ... J’en connais des comme ça
Bravo Delphine.
Amitiés
Du bout des doigts 30 mars 2006, Delphine Lemaire IP:03080766e7c4d5cc
Fixer les traits de celui ou de celle que nous aimons est une façon de le(la) garder à tout jamais que ce soit sur papier ou dans la glaise.
Je pense que lorsque la cécité frappe une personne qui a un jour vu, il doit être difficile pour elle de faire confiance et de croire encore au lendemain. Nous savons tous combien un regard exprime plus que les mots.
C’est vrai que souvent nous exorcisons nos peurs au travers des histoires ou poèmes que nous écrivons. J’en connaîs aussi des comme ça, nous devons fréquenter le même cercle d’amis, un certain JM par exemple.... ;o)))
Merci de ta lecture Jean-Marin.
Amitié.
Du bout des doigts 28 mars 2006, raymonde verney IP:6ffacd04793401b2
en lisant le texte on ne sait pas qu’elle est aveugle j’aime la trame de l’histoire
ta manière délicate de dévoiler cette réalité et on comprend mieux ses craintes
amitié
raymonde
Du bout des doigts 30 mars 2006, Delphine Lemaire IP:03080766e7c4d5cc
En effet Raymonde, je voulais que l’on ne sache pas qu’elle avait perdu la vue.
J’avais, il y a très longtemps, assisté à une exposition de bustes, sculptés par un artiste non voyant. Les photos de ceux qui lui avaient servi de modèles étaient placées à côté de chaque œuvre, c’était incroyable de ressemblance et de perfection. J’ai été totalement émerveillée.
Merci de ta lecture si sensible.
Amitié.
Du bout des doigts 28 mars 2006, atouthasard IP:366fb323418c9e84
À la fin de ma lecture un flash m’est venu
La mémoire inachevé. c’est très riche comme texte beaucoup d’images, l’absence et la présence, l’orgueil ou le manque de tact, j’ai beaucoup aimé
Réal
Du bout des doigts 30 mars 2006, Delphine Lemaire IP:03080766e7c4d5cc
Être les yeux de l’autre est une belle preuve d’amour, regarder, décrire et s’émerveiller ensemble.
Merci Réal.