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En lisant ton poème Genou, les paroles d’une chanson de Piaf me sont revenues en mémoire : "Les souvenirs que l’on croit fanés
Sont des êtres vivants
Avec des yeux de morts vibrant encore de passé".

Il faut toujours garder cet espoir que tu portes en toi et le conserver bien au chaud pour demain. Car demain il fera jour et le soleil brillera !

Le temps n’est pas ingrat, Genou, il ne fait que passer, à nous de suivre sa course folle !

Bisous.

Tu sais Delphine, lorsque les souvenirs sont brisés, il n’y a pas grand-chose à faire. Je suis du genre à jeter les objets qui me rappellent ce temps. Je sais pourtant que dans notre mémoire, il y a des petits tiroirs, lorsque je les ouvre, les beaux souvenirs sont devenus comme les mauvais, je dirais même, plus douloureux. Alors il faut fermer la porte et penser à autre chose.
Mais comme je le disais à Clo, lorsque j’ai écrit ce texte, ce n’était pas pour moi, enfin pas tout à fait. Je sais que tu peux comprendre.
Merci Delphine d’être toujours là.
Bisous Genou

Notre mémoire est comme un album de photos. Tout y est rangé, collé, étiqueté.
Figé.
Mais la réalité suit le cours du temps : les choses, les lieux vieillissent comme nous, et ce qui devait nous ressourcer nous plonge encore plus dans le désarroi.
Ce n’est pas de l’ingratitude, c’est la vie diront certains.
Moi je suis comme toi, je n’arrive pas à l’admettre et c’est pourquoi ton poème résonne très fort en mon cœur.

Le printemps est là tout proche Geneviève, laisse le passé à l’hiver et essaie de regarder le soleil qui revient.

Bises. Clo

Lorsque j’ai écrit ce texte, ce n’est pas du temps qui passe dont je parlais, mais de la vie et de ces quelques instants qui ont fait basculer mes souvenirs, ma vie. Le présent a détruit le passé et gâché l’avenir. Le tunnel est parfois très long. Le soleil je le vois parfois, trop rarement
Merci Clo d’être toujours là.
Bisous Genou

Genou,

C’est beau, c’est triste.
Le temps est impitoyable.
C’est doux, comme toi, belle artiste.
C’est la marée qui efface tout sur le sable.

Bise de La Rochelle au temps mitigé.
Claude.

Oui, en effet, "C’est la marée qui efface tout sur le sable", tu as le mot juste.
Continuons de faire d’autres châteaux de sable et de beaux rêves. Jusqu’à la prochaine vague.
L’espoir fait vivre, alors regardons devant nous.
Merci Claude de ta gentillesse.
Amicalement Genou