Absence 14 mai 2007, papabul IP:befcf7fe2bdfa785
c’est très joli, Saskia et on retrouve bien les sensations multiples liées à l’absence.
En espérant que cette ’non douleur’ (mais qui sourd en soi comme un malaise cardiaque ou un état nauséeux) marque le bon moment, ce point précis où l’on peut avancer et passer à autre chose et non s’enliser dans une sorte de ’no mans land’ où les émotions ne comptent plus trop dès lors où elles sont ’supportables’. Un confort (relatif) dans la mélancolie ? je crois que cela existe aussi..
On aimerait que la personne qui s’exprime dans ces lignes puisse enlever toutes ses échardes, mettre son écharpe pour affronter l’hiver qui se pointe, dénicher le baume à l’eau de rose à mettre sur ses plaies, retrouve l’appétit de l’enthousiasme,..., se réveille un matin en ayant une envie folle de changer, ELLE, le monde... Si elle attend que la torpeur se dissipe d’elle-même... il peut s’écouler beaucoup de larmes dans l’encrier..!
amicalement
papabul
Absence 16 mai 2007, Saskia IP:91df6554f28cba01
J’aime beaucoup, papabul, ta manière d’ainsi dispenser tes lecons de vie l’air de rien, l’air d’un rien, comme des paroles prononcées en l’air et jetées presque par hasard sur le papier 
Je pense pour ma part que l’absence qui fait mal, c’est plus qu’un point de non retour, ou un point qui marque le clivage en quelque sorte entre le moment ou on avance et le moment ou on recule ; c’est un peu cette sensation qui nous suit pendant tout un temps, qui s’estompe peu à peu, mais dont on ne peut se débarasser d’un revers de manche.
Un peu comme une pelote de laine qui se déroule à chacun de nos pas, qui s’amenuise au fil du temps... Je ne sais pas trop.
On peut aimer la vie même avec l’absence :p
Amitiés ^^
Saskia