En réponse à..

Zut encore un long commentaire mais c’est ta faute aussi, si tu nous emportes aussi loin...
J’aime ce beau poème, j’ai deux lectures, la difficulté de perdre un amour étouffé sous les habitudes, j’ai connu ; la cruauté d’un amour vécu par l’autre comme impossible quand la raison bouffe la passion, j’ai connu, j’en suis mort. Et puis la difficulté, noyé dans ces sentiments, de reprendre le risque de se lancer, alors que nous avons tant vécu, tant souffert...

Mais en même temps, ces sentiments, y compris douloureux, sont une formidable source de vie, au delà de la douleur, une fois le cap de désespérance passé, les sentiments sont là, l’amour est là, il se transforme, se racrapote dans un coin reculé de la mémoire ou du cœur (personne n’a jamais su). Il nous transforme et nous prépare clandestinement à ce qui suit... inexorablement. Eternel recommencement, on n’apprend rien, on se laisse submerger, par un regard, un sourire..
Mais j’arrête là, je ne suis qu’un vieux rêveur..

Merci pour ce beau poème, Patrick,
Papabul
PS oui, je sais cela fait au moins trois lectures, mais quand on aime on ne compte pas !

Merci pour ce super commentaire Papabul. Non il n’est pas trop long, et il est tellement bien vu.

Au plaisir de te lire, d’ailleurs je crois avoir quelque retard à combler.

A très bientôt donc !