En réponse à..

A la fois sombre et torride ! c’est un poème d’un autre temps, d’un autre lieu, peut être d’un autre monde ... mais un texte superbe !

Merci Eric, c’est un poème de nuit, d’un autre monde oui, j’en suis certaine...
Suspendue aux parois je vais défier l’espace
Accrochée de mes doigts aux vertiges de glaces
Je vais stopper le temps et ses aiguilles noires
Remonter le courant des langues mortes, boire
L’eau du sens perdu pour toujours enchassé
Comme émeraude vive dans le sol blessé
D’une planète au loin
D’une planète au loin
D’une...

C très curieux !
J’ai eu un rêve semblable, jadis. (Je ne dis pas le nombre de siècles écoulés depuis...)
C’était le Tombeau de la Chrétienne de Tipasa la Maurétanienne au lieu de la tour de Babel.
Mais il est vrai que ce n’est pas si loin de Babel Oued ! ;o))

Poème très sensuel et onirique en diable.

Le rêve est un mode de fonctionnement cérébral dans lequel les critères de catégories sont momentanément bannis. C’est un moment de liberté kaléidoscopique, intemporel qui fabrique des mixages imprévisibles et crée des images incongrues, farfelues, Bruegeliennes ou Dalinoises.
On n’y échappe pas car dans l’univers onirique, tout est aléatoire.
Vrabo ma fée Oniris !

Je ne trouve pas cela curieux, nous devions rêver ensemble mon cœur de Brocéliande ;o))
C’est étonnant, oui, car j’ai vu en rêve il y a quelques nuits le moindre détail de ce tableau que j’adore, associé à une femme vampire, mais une vampire douce, insatiable mais douce, elle montait lentement les rampes de cette tour, comme pour rejoindre quelque chose, sa peau très blanche tranchait avec l’ocre de la tour, ses griffes s’accrochaient à la paroi, et la tour elle même s’enfonçait dans le sol avec des griffes de pierre. J’ai essayé de rendre cela visuellement dans la forme du poème, pensant que cela me donnerait la clef du songe.. nada ;o)
O rrrrraaaaaaaaaaaaage ô désespoir !
Un gros bisou de ta fée très nulle qui ne comprend pas tout <(:o((