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> Pensée une 5 mai 2005, Viviane IP:774ce6054827cbb9
En relisnt votre répone à Delphine,me revient en mémoire une phrase chinoise : L’amour rentre chez l’homme par le regard, chez la femme par les oreilles.
Et votre reflexion très intéressante, (j’étais en train de me documenter sur les vertigineux pouvoir de séduction des mots et les rapports du langage et de la sexualité)me donne à croire que les hommes et les femmes sur ce plan là ne fonctionnent pas de la même manière. N’y voyez aucun sexisme, nous avons nous femmes besoin de dire, et d’entendre, besoin de réassurance des sentiments, besoin aui et souvent facilité à les mettre en mots et les confier. Là où les hommes se satisfont du silence et du regard. Peut-être le fait que notre premier amour est une femme joue-t-il un rôle dans cette difficulté à prendre distance avec la langue et du corps maternel qu’ils évoquent ?
> Pensée une 5 mai 2005, patrcik IP:e4d44e05f3b1ec0a
Je suis fort aise de ce développement particulièrement instructif. Il est vrai que chacun (et d’autant plus en fonction de son sexe) réagit à sa façon à des stimuli que lui seul peut appréhender.
Je regrette ma masculanité (j’aurais aimé être indéfini) mais le silence me ravit et, hormis cette propension à divaguer sur les mots écrits, je ne suis pas un redoutable bavard et, de ce fait, hormis vous regarder (ce qui est amplement suffisant à mon bonheur), je doute être en mesure de formuler quoique ce soit d’intéressant s’il advenait que nous nous rencontrions. Excusez, parfois je m’égare ;o).
Vous êtes un amour et.. je vous retrouve. là est le plus important..
Amour est un mot remarquable, comme vous et on ne s’en lasse (enlace ?) jamais.
> Pensée une 5 mai 2005, Viviane IP:774ce6054827cbb9
Le verbe parfois traverse et vrille.. Il faut alors oter l’épine. En espérant que d’autres ne repousseont pas. mais je suis assez d’accord avec vous, il est un angle mort, inatteignable et qu’aucun mot ne peut mettre en évidence. Tout n’est que.. souvenir..
> Pensée une 5 mai 2005, patrcik IP:e4d44e05f3b1ec0a
Vous qui maniez le pinceau avec dextérité ou les doigts avec agileté et musicalité, vous savez que les mots ne sont peut-être que la formulation la moins aboutie : leur part de rêve reste en-deçà d’autres exactions artistiques. En revanche, les mots ont, comme ici, un pouvoir charmant : celui de communiquer, d’échanger quelques impressions et la vôtre m’enchante.
> Pensée une 4 mai 2005, Delphine Lemaire IP:4f7cc860ff3b6fdf
Et où est la part de rêve dans tout cela...? Seriez-vous un affreux cartésien..?
"Le verbe n’est que facétie"...certes mais il allège parfois certains maux...
Heureuse de vous retrouver ici...
> Pensée une 5 mai 2005, patrcik IP:487d0281561b7ae8
Chère Delphine,
Le verbe est souvenir. Alors oui, il allège ainsi les maux mais on aurait tort de lui affecter haute priorité : un silence, un regard sont emplis souvent de plus de signification. Bien sûr, ici, ces deux derniers ont du mal à s’afficher, je vous le concède. Aussi, pour me faire pardonner cette sériosité échevelée (ah oui, faut que j’aille me raser) permettez-moi de me pencher pour vous murmurer : "Merci !" (le murmure étant le clin d’oeil des mots).