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Bonjour Jean-Claude ! De passage je découvre, grâce à ton poème bien enlevé, ce fabuliste Florian que je ne connaissais pas du tout. Du coup j’ai recherché et vu qu’il en a écrit un certain nombre. La curiosité m’a amenée à lire celle sur "La fable et la vérité" et j’en conclus que c’est, plus ou moins, la motivation de ton propre poème ... habillée par la fable, la vérité est plus facile à regarder

Bonjour Annie… Le titre n’est peut-être pas le mieux choisi mais non, ce n’est pas le poème que tu cites ( le premier sur son recueil !) qui me l’a inspiré mais les trois derniers vers du Rat, autre fable du même auteur, vers que voici…
Il en coûte trop cher pour briller dans le monde,
Combien je vais aimer ma retraite profonde…
Pour vivre heureux vivons caché !

Or, en 1992 au cœur de la Révolution, effrayé par ce qu’il voyait et n’ayant pourtant rien à se reprocher, il quitta Paris pour Sceaux où, deux ans plus tard, il fut tout de même rattrapé par la Terreur et incarcéré sur ordre de Robespierre sous le prétexte qu’il était noble et écrivain… Il ne dut la vie sauve qu’à l’exécution de Robespierre ! Relâché mais traumatisé et affaibli par son séjour en prison il mourra en Septembre de la même année… Le Paradoxe c’est que, quoi qu’ayant appliqué sa propre philosophie concernant une retraite profonde et provinciale, il n’aura vécu ni heureux, ni très vieux ! Bonne soirée...