En réponse à..

Votre texte s’affiche comme une frayeur de l’avenir. Je ressens la peur, la crainte du futur.

Refaire sa vie, c’est parfois faire la même erreur. Donner sa confiance, que de déception. Pas besoin de bal, le monde est carnaval : rien que des masques.

Un texte plein de sensibilité, de tendresse, de regret et beaucoup d’angoisse.

Sourire pour que l’avenir vous soit plus douce. Genou

Ceci n’est que fiction, bien sûr, transposition d’une affiche aperçue et qui a déclanché cette étrange vision d’un monde que je ne connais mais que j’avais envie de dépeindre avec froideur pour montrer cette fin de communiquer, ce refus de recommencer : porte de l’avenir close à jamais. Merci de votre lecture, de votre patience à commenter ma plume.

Cher Patrcik, il me semble que ce soit le premier texte que je lis de vous où transpire une telle émotion, un tel désenchantement. La scène se déroule, file au rythme de vos pensées, de vos mots que le passé a "usé", qui ne peuvent plus emprunter la voie de l’avenir... la crainte de recommencer à souffrir, de connaître l’ennui, l’habitude et la séparation...
Et la dernière phrase est d’une poésie !!! Merci pour cette lecture,

Merci Moun, votre commentaire est fort beau. Après avoir vu une affiche, je suis monté dans le train et essayé de me glisser dans ce personnage. Après tout celui des habitués est un peu comparable : les gens s’y connaissent mais ne se parlent pas alors qu’on s’y sent observé.

Une phrase me chagrine :"je n’aurais pas dû aller, juste conserver un bout de papier" car elle est incompatible. S’il ne va pas au bal, il ne peut avoir ce papier. Pourtant j’hésite encore : "je n’aurais pas dû aller. Juste conservé un bout de papier," ainsi deux phrases s’opposeraient (désir/réalité) qui n’est que papier.

Cruelle désillusion ! C’est pourtant bien ce qui attend ceux qui recherchent à combler un vide qui, soudain les envahit avec une violence désespérée.
J’aime bien "leur déjà-vécu au bras d’une déjà-vue" désabusé, "les grumeaux du passé" qui ont encore du mal à être avalé.

Très fier que vous ayiez relevé ce "grumeau" qui venu spontanément me laissait plutôt inquiet de son intérêt. Ceci doit bien être le seul texte que je n’arrive à reformuler et ainsi je le considère comme le seul abouti, si ce n’est la remarque formulée en réponse à Moun.

Merci de votre venue, vous qui vous faites trop rare.