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De Jean de la Fontaine à Jean-Charles
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De Jean de la Fontaine à Jean-Charles 19 février 2006, jeancharles IP:03e07067bbafe85f
Au voleur ! Au voleur ! À l’assassin ! Au meurtrier !
Justice, juste Ciel ! Je suis perdu, je suis assassiné,
on m’a coupé la gorge, on m’a dérobé mes lunettes.
Qui peut-ce être ? Qu’y vois-je sans les mettre ?
Où se cachent-t-elles ? Que ferai-je pour les trouver ?
Où courir ? Où ne pas courir ? Ne va-t-on les rayer ?
Ne sont-elles point ici ? Qui est-ce ? Arrête faquin !
Rends-moi ma vision, sombre, miraud coquin...
Ah ! C’est moi. Mon esprit est troublé, et j’ignore où je suis,
qui je suis, et ce que je fais. Hélas ! Je n’y vois goutte
Mes pauvres, pauvres binocles, mes chères amies !
On m’a privé de vous, et je reste en déroute.
J’ai perdu mon support, ma consolation, ma joie ;
je n’ai plus que faire au monde, tout est fini pour moi,
Adieu, si le jour m’abandonne, que la nuit soit mon hôte.
Et qu’on m’enlève la vie, avec la vue qu’on m’ôte.
Si je n’ai plus de vision, comment dire à Roseau
sans l’appeler Madame, de féminins propos
devenu ridicules. Je comprends qu’il se vexe,
quand un vieux prétendant se goure sur son sexe.
De Jean de la Fontaine à Jean-Charles 19 février 2006, roseaupensant IP:2bc225a1ed43d0f2
Remettez-vous, Jean-Charles ne soyez pénitent,
L’erreur , péché véniel, ne vient point de Satan,
L’intention était noble et la plume assurée,
N’offensait point Don Diègue , Vous êtes excusé.
Peut-être que le chant du roseau dans l’étang,
A pu troubler le cœur d’un honnête soupirant ,
Emporté par la fougue sous un soleil de plomb ?
Dés lors que le Roseau, ne passe pas pour un... ? C.. !
Il se flatte d’avoir à donner l’accolade,
A un joyeux luron pour franche rigolade.
Amitiés.
De Jean de la Fontaine à Jean-Charles 19 février 2006, jeancharles IP:f2365738a3cfb102
Ah c’était là, donc.
Comme me voilà vexé.
De cette trique Madame, vous faites baisser ma verve.
Un gros arbre comme moi, pour qui tenir, est rêve :
me voilà annexé.
D’une badine si fluette,
vous caressez mon dos que je plies à vos vers.
Vous tenez le pinceau quand je tiens un Karcher.
C’est vrai, je le regrette.
Voyez comme je ploie,
A un vent tellement doux, qu’il ne plierait un scion.
Et pourtant je me plie, vos soupirs font raison :
à ramper, je m’emploie.
Suis-je bien sot, quand même !
Ne trouvez-vous donc pas, qu’à fléchir aussi vite,
Je suis comme un benêt, qui penche et qui évite
Des coups portés à peine.
Allez tapez encore,
Madame, que j’accuse votre charge. Frappez-moi,
De cette fine tige, qui causât votre émoi.
qu’elle me brise le corps.
Car j’aime votre talent, vos sourires.
et vos coups qui chatouillent. C’est un si doux trépas
que cette prose diaphane. Mais qu’on plie, où ne plie pas,
il ne compte avant tout, que d’écrire.
De Jean de la Fontaine à Jean-Charles 19 février 2006, roseaupensant IP:006106fedcea7038
Monsieur le joli cœur,
Je vous l’ai déjà dit, si j’étais une femme,
Je serais trés flattée d’inspirer votre flamme,
Car vous savez trousser le compliment galant,
Vous avez pour ce faire, le ton et le talent,
Une simple mise au point à l’intention des Dames,
Sait-on jamais..le soir...je fais encore des gammes..
Je ne suis pas adepte du BDSM..
Et ne vois nulle raison de leur plier l’échine,
Afin de reveiller..oserais-je..? ma p...
Clap !
Amitiés.
De Jean de la Fontaine à Jean-Charles 19 février 2006, genou IP:c6e19bd446dd21b4
Bravo ! belle réplique. J’aime beaucoup cette joute, du très bel esprit. Un roseau bien en forme, il a pris le bon pli. Amicalement Genou
De Jean de la Fontaine à Jean-Charles 20 février 2006, roseaupensant IP:a2632ff19e7e9f1a
Merci beaucoup Genou,
Moi ? je vous saute au cou !