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On commence la lecture de ton poème un sourire sur les lèvres, les imaginant ainsi les uns derrière les autres et on le termine en essuyant une larme devant ces géants qui s’éteignent peu à peu... pourtant bien plus humains que ceux qui se donnent le nom d’humain !

J’ai toujours pensé que l’éléphant aurait du à plus juste titre être qualifié de "roi des animaux", cette sagesse dont il sait si bien faire preuve, cette force douce...

Merci Jean-Marin pour ce poème si émouvant.

Amitié.

Chère Delph,

Pour les enfants, il n’y a pas de doute : c’est Babar, le Roi

Merci de ton passage Delph

je me souviens avoir vu (dans un documentaire) un troupeau retrouvant les restes d’une éléphante morte l’année précédente. La matriarche s’est emparée des défenses sur le squelette puis est allé les dissimuler dans les broussailles. Un respect des morts qui en dit long sur l’animalité ...
Superbe texte

Remarquable, cher Eric ! J’ignorais ce détail très révélateur, comme tu le soulignes ...

Les animaux ... Sont-ils vraiment des "animaux" ? Bergson leur prêtait une conscience du fait de leur mémoire ... Je n’irai pas jusqu’à parler de "conscience morale" mais ... l’homme lui-même en a-t-il encore une ?

Amitiés Eric

Quand nous en aurons fini de détruire
la communauté, restera seule la mémoire
du tombeau. Le dernier éléphant trouvera t’il sa route vers le cimetière ?
Mais n’est-ce après tout le but de ces
sociétés qui se donnent pour guide de trop vieux mâles ?

Chez les éléphants, cher Jacco, les vieux mâles sont les plus sages et les plus expérimentés... Chez les hommes, ce sont seulement les plus vieux et les plus riches

Amitiés