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Une nouvelle fois un texte qui parle de souvenirs et de ceux-là s’échappent un parfum de nostalgie et les charmes d’un pays.

Lorsque l’on est enfant, on ne voit pas les choses avec le même regard que celui de l’adulte. La beauté des paysages, la douceur d’une ambiance, on ne les découvre que plus tard, parfois même lorsqu’il est trop tard.

Un très beau double hommage pour une rencontre toute en émotion.

Bises.

Merci, Delphine, un beau souvenir, effectivement, un moment privilégié où mon père me fait une visite amicale, des souvenirs qui surgissent de nulle part, que je n’ai pas envie de "dompter"..
c’était une époque heureuse, peut-être pas pour tout le monde, dans ce coin là du monde, mais j’étais enfant, je ne me sens pas responsables des abus de Léopold 1^er, un véritable criminel humanitaire, celui-là. Mon père a eu un rôle plus "noble", dans la mesure où il fût chargé par le Gouvernement de revoir et d’adapter le système éducatif qui a conduit à la création de ’l’université.
donc, conscience tranquille et profond regret de ne pouvoir refouler ce sol là (trop d’instabilité)
merci pour ton appréciation et ta chaleur
amitié
frédéric

Un bien beau texte qui donne envie de voyager. je viens d’aller voir ton lac avec Google Earth je ne lui ai trouvé que 640 km de long, c’est impressionnant, un peu en dessous de la partie médiane du lac j’ai vu une île avec à sa pointe sud ce qui m’a semblé être des ruines mais peut être que ce sont des cases, pas facile à discerner. L’île se trouve au large d’une ville appelée Kipili.
Bujumbura et Usumbura c’est bien la même ville, je cherche la montagne Bukavu, vu mais c’est une ville...
C’est compliqué quand on ne connaît qu’une petite partie de la France
A +

Usumbura était la capitale du ruanda-burundi, elle est dominée par une colline dans ce pays qu’on appelait le pays des milles collines (donc montagne dans le souvenir d’enfant sans doute, Bujumbura est situé à 700m d’altitude, tu imagines la tailmle de la colline...)
Après l’indépendance ces deux pays ont repris la leur. Bujumbura est devenue la Capitale du Burundi et Kigali celle du Rwanda.
Je n’ai jamais eu l’occasion d’y retrourner je suis retrourné dans des autres pays africains mais pas là, lorsque j’ai voulu le faire pour montrer à mes enfants, la guerre s’est déclarée (génocide) >> plus tard peut-être. D’après des burundais que je rencontre ici et en leur explicant où j’habitais, ils pensent que la maison de mon enfance existe toujours, j’aimerais que ce soit vrai..
Ce lac est extraordinaire et plein de légendes, j’ai vu un reportage sur FR3 sur une chasse au croco, le crocodile "gustave" que l’on décrit comme le plus balaize des croco et le plus tueur de tous..
Bref, pas la place ici de développer, je vais essayer de rassembler des souvenirs près du lac et nous en parlerons en faisant griller quelques sardines locales
merci de ton appréciation
amitiés
frédéric

Un souvenir que j’accompagne bien volontier mon ami...

J’ai perdu mon Père en 63 et j’y ai vu au bout de ses yeux, au bout de ses doigts, des vallons, des montagnes, des forêts, et tout un tas de choses qu’un enfant de neuf ans ne peut voir...

Dieu mais que le monde est joli au travers nos souvenirs !! Qu’il en soit ainsi pour nos enfants et petits enfants...

J’aime le , les souvenirs en général, c’est ma manière à moi de faire ce que...autrefois nous faisions sans la télé...soit nous parler et raconter nos histoires...Merci Fred !!! ;o)

Merci Bernard,
est-ce le temps qui passe qui nous ravive ces souvenirs à la fois doux et douloureux ?
j’ai eu plus de chance que toi, il est décédé en 2001 à 80 ans, nous n’avons jamais eu vraiment l’occasion de nous parler de sa vie à lui.. tu sais à quel point les enfants son égocentriques...

Mais aujourd’hui je commence à prendre le temps de farfouiller dans ses archives et celles de mon grand père paternel (constructeur d’avion). Elles me parlent indirectement de ce que fut sa vie au travers de documents, de lettres, d’ordres de missions, d’articles qu’il a écrit, de discours qu’il a prononcé, je crois que c’est ma sœur qui a ses "travaux" littéraires, je vais l’appeler.
Je suis tombé sur ce texte qui doit faire partie d’un carnet de voyages (mais que je n’ai pas) et j’ai aimé la description qu’il faisait du panorama qu’il voyait.. alors je me suis invité dans son "trip".. et la ’magie’ c’est automatiquement imposée. Je garde de "mon Afrique" cette impression forte d’ensorcellement, que j’ai retrouvée intacte 34 ans après, à l’occasion de voyages d’affaires.

Je suis d’accord avec toi, il faut réhabiliter les soirées "contes » au coin du feu !
amicalement
frédéric