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Humilité.
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Humilité. 8 août 2007, papabul IP:352e36b092de97a7
j’avais effectivement une autre lecture, je me suis sans doute laissé emporter par le suis moi, je suis toi en pensant à ce qu’on montre (1re partie) et ce qu’on est + le miroir, mais qu’importe, c’est comme les interprétations qu’on peut avoir devant un beau tableau.
je vais le relire avec 2 personnes,
tu aimes mes comm, merci, moi j’adore tes textes >> ils m’inspirent et m’emportent... loin..
tu dis : "On est à la fois ce que l’on voudrait être et ce que l’on souhaite ne pas être" retrouverait-on la dualité de l’être ? hihi
amitié
frédéric
Humilité. 8 août 2007, Patrick G. Delay IP:a9ba7a1fa075c458
Merci de ton assiduité. A bientôt.
Humilité. 7 août 2007, papabul IP:3b44e1a63ca87980
Double sens, double je, jeu dangereux de chercher à sortir son "dedans" dehors, devenir un homme réversible qui ne sait plus, en son sein, à qui se (dé)vouer et qui hésite entre l’envie de devenir perméable ou reluisant... voire même, n’être plus qu’un reflet dans un clin d’œil qui se ferme, une image fantôme dans le miroir-écran des autres lorsqu’on l’éteint.
Faut-il briser le miroir pour profiter des 7 années nécessaires à l’homme pour se recomposer lui au départ de toutes les facettes qu’il offre et que les autres lui imposent ?
Bizarre cette habitude qu’ont les gens de te proposer une définition de ce que tu es, alors que tu ne le sais pas toi-même, bizarre et inconvenant...
Tu sais quoi ? Venez tous les deux, j’en suis un trois-quatrième, et j’en connais plein d’autres qui se reconnaîtrons dans l’image que tu nous offre généreusement du caméléon posé sur un arc-en-ciel, l’œil un peu humide malgré l’envie, sinon d’en rire, du moins de faire sourire, pour dissimuler le jeu trouble que se livrent en secret ‘moi’ et ‘soi’, n’affichant qu’un super surmoi héroïque propice à en jeter plein la vue aux aveugles qui nous entourent.
Je ne vous promets pas des grands soirs, juste à manger et à boire, heu je m’égare, je pense intéressant cette idée de briser le miroir pour se retrouver soi, recomposant patiemment son propre puzzle émotionnel et artificiel (‘public’) à la recherche de son unité, sa spécificité (je préfère le mot anglais : "uniqueness", son caractère unique.
Là où je ne suis pas tout à fait d’accord, si je peux me permettre un peu de franchise dans ce monde de brutes ? Quand on brise le miroir... n’est-ce pas enfin l’explosion des couleurs ? Sommes-nous gris du dedans, en plus de l’être en dehors ?
J’avoue, je n’ai pas essayé, j’aime trop mon miroir (ou mon reflet ?).
D’ailleurs, si tu as besoin d’un miroir, je te prête le mien, il est déformant à souhait, au point où je ne sais plus qui je suis, mais est-ce important ? D’ailleurs, je ne suis pas certain que c’est moi qui te réponds...
Amicalement,
papabul
Humilité. 7 août 2007, Patrick G. Delay IP:83fdbd56abf3df78
Tu vas peut-être trop loin dans l’analyse, il ne me semble pas avoir voulu aller aussi loin. On critique l’autre, pas forcément ouvertement, puis, on se compare, on se trouve mieux, non par complexe de supériorité mais pour se rassurer, finalement on se rend compte qu’on est pas si différent, que l’on a plusieurs facettes, que l’on peut être généreux puis dédaigneux. Amical et insupportable.
Si on en est conscient, c’est déjà ça, même si c’est loin d’être suffisant.
Tu sais quoi ! On est pas deux, on est qu’un. On est toujours l’autre de quelqu’un. On est à la fois ce que l’on voudrait être et ce que l’on souhaite ne pas être. Tout est question de dosage.
J’adore tes commentaires, ils ne peuvent pas laisser indifférent.
Merci
Humilité. 7 août 2007, Claudie Becques IP:f4472550ac587257
J’aime beaucoup Patrick, sans doute parce que... je me suis reconnue ?
On a beau essayer de faire preuve de compassion et d’humanité, il faut reconnaître avec humilité que notre pouvoir est très limité : non seulement on ne peut pas grand chose pour les autres mais surtout peu de chose suffirait à nous faire devenir "l’autre".
Humilité. 7 août 2007, Patrick G. Delay IP:83fdbd56abf3df78
Génial ton petit commentaire.
Tu résumes bien ce que j’ai voulu dire, tu me le fais presque découvrir. Il y a une grosse part d’inconscient dans l’écriture d’un poème.