En réponse à..

Paolo Coelho a dit : "les chevaliers de lumière ne renoncent jamais à leurs rèves"
Il suffit juste de ne pas perdre la confiance en soi... si tu te dis c’est possible alors tu y arriveras, il faut juste être convaincue...
Et ce ne sont pas des mots en l’air que je te dis... pour l’avoir vécu la vie c’est dur pour certains mais quand on se bat on arrive à surmonter bien des défis.
Alors si le défi de ta vie est là bas... tu iras et rien ne fera que tu renonceras. Mais peut être aussi te faudra t’il patienter et mûrir ce rêve, tu deviendras alors un chevalier de lumière et rien ne te fera renoncer.
Voilà je te souhaite de trouver le bon chemin et d’avance bon courage.
Babou*

L’alchimiste, j’ai lu ce livre, si c’est bien de là que tu tire cette citation ^^ ca m’en a tout l’air en tout cas...
Je ne renoncerais pas à mes rêves, jamais, je ne veux pas, mais j’ai juste peur de les perdre de vue...

"La sagesse suprême est d’avoir des rêves assez grands pour ne pas les perdre de vue tandis qu’on les poursuit", je crois que c’est Oscar Wilde qui disait ca...
Je ne prétend pas à la sagesse suprême, mais bon, ne pas perdre mes rêves, j’aimerais bien quand même :D

Merci, Babou* =)

Amitiés
Saskia

Salut Saskia.
Chouette style, je trouve, embrouillé et féminin.
J’aime les textes qui donnent envie de discuter.
Quand à tes rêves, et bien que cela soit notre bien le plus cher, il faudrait que tu rencontres (peut-être est-ce déja fait ?) des gens qui bossent, ou qui on bossé pour MSF.(et pas un Boss)
d’après certains de mes amis proches, le plus dur ce ne serait pas la possibilité de la mort, mais plutôt la détresse des gens, le rapport vicié avec eux, l’impossibilité de soigner tout le monde (et donc les horribles choix forcément injustes qui en découlent), puis ce manque de médocs et d’infrastructure qui fait qu’eux-mêmes s’appellent les "Médecins Sans Farmacie"...

Ceci dit, il n’est rien de plus beau qu’un rêve qui se heurte à la réalité, et qui pourtant se poursuit...

Choisi bien ton ONG.
Evite les missionaires.
Bonne chance et Merci, le monde à besoin de ces rêves là.

J’aime particulièrement, dans ton commentaire, l’alliance entre "embrouillé" et "féminin" :p roh, on est quand même pas si embrouillées que ca. On est même très claires et très logique, vous n’avez juste pas vraiment la même logique que nous, c’est tout :D

J’avoue que je n’ai pas encore eu réellement l’occasion de parler de manière longue avec des gens bossant ou ayant bossé pour MSF ; c’est plutot des témoignages de "untel de mes amis a bossé pour eux, il disait que", et le même genre.

Mais je veux dire, une de mes grandes peurs pour un avenir de médecin est que je pense que si l’un de mes patients meurt, je m’en voudrais. Beaucoup beaucoup. C’est bizarre de se dire ca et de vouloir faire MSF quand meme, non ? Je ne saurais pas donner de réelle raison a mon envie et à ce rêve, simplement que pour moi, c’est important.

Alors a partir de ce moment là, je me dis aussi que s’ils manquent autant de médocs, d’infrastructure, il ne faudrait pas qu’ils manquent de médecins en plus ! Comme tu dis, l’impossibilité de soigner tout le monde... Quand y’a des gens qui ont des ONG comme ca pour aider, pour essayer d’améliorer un peu les choses, je pense que c’est important aussi de les soutenir, je sais pas, a partir du moment ou j’ai mon diplome de médecin, pourquoi pas moi ?

J’ai tellement l’impression qu’on dit toujours "oui, il faudrait faire ca, et ca, et ca.." et que personne ne le fait ! C’est toujours les autres qui le feront ^^

Bref, tant que mon rêve continue, j’aimerais bien ne pas finir par me dire, à la fin de ma vie, "quand j’étais jeune, je voulais faire MSF, mais finalement..."

Merci =)
Amitiés
Saskia

Je n’avais pas vu ce texte là, graine de doc, c’est vrai qu’on n’imagine pas toujours les conséquences de ses choix, pour soi et les autres.
J’ai beaucoup fréquenté des médecins sans frontières, un moment il fut question que je travaille avec eux, mais la vie en a décidé autrement (les patrons ont changé). je ne sais toujours pas si je dois le regretter ou pas...
Il n’était pas question que je parte, pas dans l’immédiat en tout cas, mais que je m’occupe de la gestion du personnel y inclus, et c’est le plus terrible, de la gestion de crise... le personnel soignant, revenant de pays en guerre étant, tu peux l’imaginer, particulièrement choqué, ce qui nécessitait la mise en place d’une aide ‘psy’ de longue haleine...
Beau métier, noble cause, que de dégât à cause de l’imbécillité de certains hommes qui ne méritent même pas d’appartenir à "l’humanité". Le pire, me disait-on, étant de soigner, non les victimes de la guerre, mais les civils et les victimes de la torture... et là ils me disaient avoir littéralement touché du doigt l’enfer...

accroches-toi et que la graine atteigne le ciel !
frépabul

C’est drôle, j’en discutais avec des amis de cette année dans le métro (il faut bien s’occuper, et à part observer la longueur du boa des nouveaux métros... hihi ^^) aujourd’hui, et on disait qu’on ne savait pas ce qu’on ferait de ce rêve, plus tard (on est deux à vouloir poursuivre ce "but" ^^), comment on serait, dans 10 ans, quand nos études seraient finies ?

Ce qui est sûr, c’est que je veux vraiment le faire, mais encore une fois, c’est facile, de le dire, de le penser, mais sans doute moins de le faire. Je t’avoue que depuis que j’y réfléchis, je regarde avec une nouvelle admiration les gens de MSF ^^ (et des autres ONG, d’ailleurs)

Peut être aussi que c’est important de "toucher l’enfer", de s’ouvrir les yeux ? Je ne sais pas. On verra bien, non ? ^^

Merci, Papafred :D
Amitiés !
Sophaskiphie