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Un poème déchirant Delphine. Un poème qui vient du fond du cœur. Et nos commentaires sont là pour saluer tes efforts et la qualité de ce poème. Un poème qui frise le desespoir (mais qui est cette Marie ?) avant la délivrance finale. Merci

Marie est la Vierge.

Je pense que le pire prédateur de l’homme est l’homme lui-même et si Marie existe réellement, elle ne peut que pleurer en voyant ce monde qui se déchire, ces hommes qui s’entretuent.

Merci de ta lecture et de ton commentaire Philippe.

Merci Delphine pour ce très beau poème.

Vois-tu, je le mets en parallèle avec le texte que j’ai écrit il y a peu, Constat d’échec.

Cette vierge que tu apostrophe avec peut-être un semblant d’air de reproche tout en attendant un geste de sa part.
Cette vierge qui pleure, impuissante.

Ce Dieu, insatisfait de sa création à cause de l’homme dans lequel il a tout misé et qui le déçoit tant.
Ce Dieu désabusé, qui balaye sa création de dépit.

Deux réactions différentes, deux constats d’échec ou d’impuissance.

J’ai l’impression que nous avons tous deux réagi sur le même sujet avec des sensibilités différentes, mais ton texte est plus accessibles car plus direct.

Ceci dit, que savons-nous toi et moi des motivations de Marie ou de Dieu.

Ca fait tout de même du bien d’écrire et de te lire.

Merci Delphine

C’est vrai qu’après l’éclairage que tu as apporté sur ton texte Constat d’échec, on dirait que nous avons réagi de la même façon en nous tournant chacun vers notre "icône".

Je ne reproche rien à Marie car comme je le disais en réponse à un autre commentaire, je pense que si elle existe, elle doit être bien triste de voir les hommes se déchirer de cette façon.

Merci pour ce partage Patrick.

Que d’émotions, Delphine, dans cette "prière" pleine d’amour et d’incompréhension, pleine de passion également.
Un fond de révolte peut-être aussi, ne jamais se résigner, continuer à croire...

Marie a toujours été mon personnage préféré : sans doute l’image de la mère et cette bienveillance qui illumine son sourire.

Parfois, je me dis que si elle existe réellement, voir ainsi les hommes se déchirer doit la faire souffrir terriblement.

Merci de ta lecture et de ton commentaire Frédéric.

Bises.