En réponse à..

Alors à ce jour et aujourd’hui, j’aimerais dire que la couleur est le vert..L’espoir..
Mais l’espoir de voir une terre sans guerre, sans injustice est tellement utopique que je mettrais une touche de rouge pour le reste de colère, la révolte..

Enfin pour finir je dirais que c’est tout simplement le blanc ..c’est à dire et contrairement au noir la présence de toutes les couleurs. Car si la colère de l’injustice est rouge dans un monde que l’on souhaite juste, c’est entrer dans le tourbillon infernal... Sommes nous si impartiales que cela ? Si nous faisons la guerre à l’injustice, ne créerons-nous pas une autre injustice ailleurs ?

Je ne pense pas qu’un humain soit capable actuellement de répondre à ta question...

Très beau poème Annie..

Bonjour Bernard et merci pour ton commentaire qui ouvre l’éventail des couleurs : vert pour l’espoir, rouge pour la colère, et blanc, synthèse de toutes. Finalement, je crois que les couleurs ont pour chacun d’entre nous, selon les évènements qui y sont liés, des significations différentes et qu’il est difficile de répondre à ma question. Mais je veux croire que la joie, l’attente, l’innocence, la paix, la souffrance et le désespoir existent avec la même intensité chez tous les êtres humains. Ces sentiments sont seulement extériorisés de façon différente selon les latitudes et si nous nous limitons à l’apparence on peut facilement penser que le ressenti n’est pas aussi intense. Et pourtant... J’allais oublier, merci pour le compliment et aussi pour avoir pris de ton temps pour me lire. Annie

Bonsoir Annie ! Je ne connaissais pas ce texte né je pense d’un coup de colère quand on voit ce qui se passe de tous côtés... Ca ne changera pas les lendemains qui pleurent mais je sais que parfois il est nécessaire de hurler sa colère et son désespoir... Je serai tenté, pour répondre à ta question, de te dire que la couleur que tu cherches est le rouge, la couleur du sang qui est la même pour tous quelle que soit la couleur de l’épiderme. C’est une réponse que je faisais souvent à mes collègues et ouvriers africains quand je sentais que la couleur de peau (la mienne comme la leur) les mettait mal à l’aise. Je leur disais simplement : "Quand tu te blesses, de quelle couleur est ton sang ? Rouge ? Le mien aussi, alors tu vois c’est la seule couleur qui importe... le reste on s’en fout !" En général ça se terminait par un grand éclat de rire et la vie reprenait son cours... jusqu’à la fois suivante ! Bonne soirée amie Annie ! JC

Bonsoir Jean-Claude
C’est un texte écrit il y a bien longtemps, plus de vingt ans... besoin de remettre les choses de la vie à leur vraie place. Je l’ai modifié il y a deux ans mais les questions sont en effet toujours d’actualité. Merci à toi d’avoir trouvé une réponse qui me convient et je termine en souriant. Amitiés Annie