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Bonjour Maya ! A travers tes récents écrits sur la Plume il me semble que tu éprouves de la lassitude vis à vis de beaucoup de choses. Cela se produit parfois pour chacun de nous. Vois-tu, j’ai trouvé récemment dans un livre un propos concernant "le temps" et je l’ai notée car ça m’a plu.
"A ’époque, le temps n’était pas un champ à mesurer en enjambées ou avec des lianes. Le temps, c’était le battement d’un cœur, l’espace d’un cillement." Calixte Beyala dans son roman "Les arbres en parlent encore" un récit empli d’humour qui nous fait percevoir la présence des Allemands puis des Français au Cameroun du point de vue des autochtones.
Cela dit, j’aime et je privilégie les battements de cœur et les cillements, car je pense aussi que le temps n’est pas autre chose. Très bonne semaine à toi. Amitiés. Annie

C’est malheureusement parfois autre chose, mais il faut savoir contourner... ni plus, ni moins. Cela dit, oui, sans les battements de cœur, il n’y a rien ; ce n’est qu’une course folle vers le vide devant soi. Ce matin, j’en ris. Autant prendre les choses du bon côté.
Il arrive qu’effectivement on trouve son petit lot de consolation dans une simple lecture ; une consolation ou une petite énergie qui permette de se relever, de se rappeler qu’effectivement la mocheté n’est que poussière...

Merci de tes mots.