En réponse à..

Sobre et beau comme l’océan sur la côte bretonne ... cela me rappelle des journées de pêche à l’araignée sur le plateau du four, c’était il y a bien longtemps ...
amitiés Eric

Bonjour Eric. Je pose aussi quelques casiers un peu plus au nord, près des Roches de Portsall. Les araignées sont toujours là, le Four est solide sur son caillou... Manque juste P’tit Louis mais ainsi va la vie !
Au plaisir... JC

Bonjour Jean-Claude !
Toujours émouvants tes sonnets qui nous parlent de ces personnes qui ne sont plus de notre monde et cet hommage à Louis est dans la même lignée. La magie des mots opère : le phare, les colères de la mer et le caractère bien trempé de ce gardien "Simple fétu de paille aux portes de l’enfer" apparaissent avec une grande clarté. J’aime particulièrement le dernier tercet et ça me plaît bien d’imaginer l’âme de Louis qui flotte maintenant aux alentours. Merci à toi pour ce morceau choisi ! Annie

Bonjour Annie... P’Tit Louis était le frère de mon voisin et c’est à ce titre que j’avais écrit ce texte voilà déjà trois ans. Je l’ai repris en modifiant le dernier tercet afin qu’il entre dans la poésie classique...
Ca ne change rien au fond et je ne peux regarder le phare du Four sans avoir une pensée pour ce dernier gardien que j’avais, en vain, solliciter pour qu’il m’en dise un peu plus sur cette vie si particulière... Paix à son âme qui veille, j’en suis convaincu, chaque nuit sur l’Iroise...