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Bon mon cher ami,

tu réagis avec le cœur et tu as bien raison. Ton texte m’a beaucoup touchée, car tu le mets en perspective avec ton passé. Sais-tu que les jeunes brestois auxquels j’ai eu affaire comme élèves ne savaient pas grand-chose de l’Histoire de leur ville. J’en étais fort étonnée. Tout ce que je pouvais leur apprendre sur la seconde guerre mondiale les surprenait.

Personnellement, je ne peux accueillir personne chez moi, car c’est bien trop petit, mais j’ai pensé que participerais volontiers à leur apprendre la langue française. Je n’ai jamais fait cela avec des étrangers, mais pourquoi pas ?

J’imagine qu’ils ont besoin de beaucoup de soutien, et de soutien de toutes parts.

Merci Jean-Claude pour ce texte sensible. Tu as bien raison de dire qu’il faut ouvrir nos portes. Des voix d’extrême droite se font déjà entendre et cela fait peur...

A tout bientôt, et bon week-end.

Bonjour Maya... Vu la tournure que prend cet exode je ne crois pas que j’accueillerai qui que ce soit. L’Etat semble prendre les choses à son compte pour loger ces réfugiés... C’est vrai que ça ne s’improvise pas mais pour le reste, tout comme toi, si je peux leur donner un coup de main je le ferai. Je ne sais pas où l’on va mais l’Europe telle qu’elle se présente aujourd’hui, en ordre dispersé, m’inquiète comme m’inquiètent les extrémistes de tous poils ! Wait and see... Bonne soirée !

Hello Jean-Claude !
Je retrouve là ta sensibilité et ton grand cœur et c’est tout à ton honneur. S’il est certain que la générosité et l’hospitalité existent toujours dans le cœur de nombreuses personnes, les dégâts causés par les politiques de tous bords, les médias et autres, font peur à nombre d’entre eux. Je sais, par expérience, ce qu’implique l’adaptation à des us et coutumes étrangères à celles de mes origines et je peux comprendre la réticence de ceux qui sont opposés à cet accueil car le contexte international n’est pas celui de la dernière guerre et les dirigeants ne sont pas très forts et rassurants. Ma mère aussi a été réfugiée dans la Mayenne avec mon frère né en 1940 jusqu’à la Libération, cet exode dans une région différente (et non un pays) était organisé par le Secours Populaire" du bourg. Si la situation économique et sociale du pays était meilleure, le problème serait différent j’en suis certaine. Actuellement le nombre d’exclus du système global est trop grand et pèse sur ceux qui y participent et contribuent à remplir les caisses de l’Etat. Nombre de personnes craignent d’être encore mis à contribution car souvent ils vivent au plus juste au quotidien, sachant que les plus nantis trouveront le moyen d’en être dispensés ... Ces initiatives qui fleurissent au sujet des hébergements sont le signe qu’il n’y a plus de "chef" à la barre du pays et c’est aussi ce qui est dangereux car des divisions internes vont surgir. Enfin, essayons de garder confiance en " l’humain" n’est-ce pas ? Très bon dimanche à toi ! Annie

Bonjour Annie ! Tout d’abord on ne peut pas tout attendre du gouvernement. Ensuite, je connais le vieil adage "Chacun pour soi et Dieu pour tous"...
Je ne crois pas en Dieu et j’ai une chambre de libre pendant quelque temps.
Le reste coule de source...

Bon dimanche !