Féerie !
Rouge, verte, bleue, turquoise, jaune, blanche…
Finalement toutes les couleurs sont là à se mêler, s’entremêler, s’enrouler, s’enlacer, s’étreindre, se confondre, s’illuminer, s’estomper puis disparaître dans le ciel tourangeau.
Ça bondit, ça virevolte, ça siffle, ça gémit, ça tonne, ça détonne, ça se courbe, ça éclate - surtout dans la tête – ça illumine la nuit et les pupilles !
Ça réchauffe les cœurs et fait vibrer les tympans et les corps !
Mille regards peut-être ; cous tendus vers l’éphémère : jaillissements, tintamarre harmonieux, ballets qui explosent en gerbes d’étincelles, symphonie des lumières colorées si brillantes, si vite remplacées, si vite oubliées. La multitude, le multicolore, s’enchaînent à une vitesse effrénée dans un roulement titanesque et pourtant rassurant : l’apothéose finale !
Puis, plus rien.
Le roulement qui meurt dans l’écho lointain… Ne reste qu’un nuage dense qui se désagrège, moribond, au-dessus de la Loire.
Orchestré de mains de maîtres, la féerie n’est plus. Ou alors juste encore en nous : les enfants, les plus grands, les plus vieux,…nous, toi, moi.
La foule, mille anonymes émerveillés, déjà se lève et se meut lentement.
Le spectacle est dans les cœurs. Il fut beau !
L’année prochaine - peut-être - me sera-t-il offert de vivre pareil bonheur. Ne pas trop en demander tout de même.
Il me reste à revivre l’instant magique qui est déjà gravé à jamais dans ma mémoire.
Et oui ! Quelle sublimité ! Pouvais-je encore l’espérer ?
Etre avec ceux que j’aime pour assister au feu d’artifice tiré à Tours en cette soirée du 14 juillet !
Que du bonheur !
Noël F.