De retour, de passage. Une escale ou bien un port. Peu importe où l’on se trouve. Peu importe le temps que l’on y reste. Que reste-t-il quand on repart ? Des souvenirs tristes ou gais. A nous de savoir les colorer des couleurs de l’arc en ciel pour que nous puissions mieux profiter de la prochaine halte.
Parfois, on part sans faire de bruit. Simplement, comme cela. Le silence qui suit est empli de la richesse des vrais amis. De ceux qui, d’un petit mot d’une apparence anodine, indiquent qu’ils ne vous ont pas oubliée, qu’ils sont là, qu’ils pensent à vous en temps qu’être humain et non pas seulement comme une entité informatique derrière un pseudo que l’on croise à l’occasion.
Il est des exils profonds et noirs, dont on ressort meurtri de cicatrices douloureuses. On se surprend à les toucher parfois du bout du doigt. On se souvient de qui, comment et pourquoi. Sans trop de difficultés, on y associe les divers éléments extérieurs qui ont eu lieu au même moment. Parfois, aussi, à ceux qui ont été là pour y appliquer un peu de baume, du baume au cœur comme on dit. Parfois à ceux qui n’étaient pas là et qui pourtant disaient vous apprécier, avoir de l’amitié pour vous.
Allons, point d’atermoiement dans ces lignes, juste la constatation habituelle que chacune et chacune, nous avons notre propre définition de l’amitié et de ce qu’elle apporte dans les rapports humains.
Car au-delà des machines, des souris, des claviers, des écrans et des bips de toutes sortes, ce sont bien des bipèdes pensants et ressentant des émotions qui les ont inventées, qui les fabriquent et les utilisent.