Terminées les soirées à s’inquiéter pour les enfants, ils sont élevés et partis. Simone reste seule à réfléchir... il est temps maintenant de trouver un nouveau sens à sa destinée mais lequel ?
Toute sa vie, Simone a vaincu les crises, les drames quelque fois des tragédies mais sa force l’a plus d’une fois empêchée de faire son testament, pas question de mourir pour faire plaisir à un goujat.
Rien de trivial à raconter, tout n’était que luttes et ennui dans son quotidien. Il ne buvait pas, ne la trompait pas non plus. Il aimait la démolir par des insultes injustifiées, la mettant plus bas que terre. Il adorait qu’elle se mette en colère, il l’implorait alors de le frapper mais Simone refusait alors les crises duraient jusqu’au bout de la nuit jusqu’à l’épuisement. S’il y avait eu au moins une petite toxine de faiblesse cachée au fond de son cerveau, Simone aurait pu se réfugier dans la bible et pleurer sur son sort mais elle a préféré partir avec les gosses.
C’ est superflu de se plaindre des bassesses de son conjoint, il a joué, il a perdu mais elle ne le suit pas sur le terrain de la méchanceté, cela lui ferait trop plaisir à ce masochiste. Simone refuse de crier sa douleur toujours présente. Elle n’a pas envie non plus de se venger mais elle s’estime le droit de dire une fois , une fois seulement, clairement et cyniquement pour que tout le monde comprenne << Crève donc, je danserai sur ta tombe pauvre nase >>