Tout d’abord il s’est préparé.
Seul dans sa chambre, il a pris son stylo fétiche et a commencé par écrire.
L’ambiance qu’il aimait tant se répercutait sur les murs de sa pièce préfèrée de la maison de ses parents. Jacques Brel, Edith Piaf rejoignaient Raphaël et Calogéro et participaient activement dans les couplets qui se formaient sur les pages.
Parfois, il quittait cette enceinte pour retrouver l’air vif. L’inspiration s’offrant à lui dans les paysages lunaires ou solaires suivant l’heure où il s’abandonnait à ses plaisirs délicieux.
Un jour il intercepta la sonnerie du Bonheur du moins ce qui aurait pu l’être... Il pouvait montrer ses capacités à un nombre assez imortant de personnes. Avec l’appui de ses parents, il décida de monter à la capitale.
Il rencontra des personnes qui, comme lui, venaient tenter leurs chances, désirant illustrer leurs univers.
Comme partout, il lia des liens amicaux avec certaines personnes et avec d’autres des liens plus difficiles. Cependant il resta fidèle à lui même, à ses valeurs.
Il donna du plaisir à de nombreuses personnes, enchantant, fluidifiant, transportant les gens dans son univers.
Parfois on lui reprocha de trop s’investir dans ses chansons car on imaginait des rides sur son visage alors qu’il n’avait pas atteint la majorité...
Puis la roue a tourné. Malheureusement pour lui ainsi que pour nous son rêve s’est brisé à cause de certaines personnes qui ont souhaité son départ alors qu’il aurait pu continuer son ascension.
Ne cherchez pas de moralité dans cette histoire, il n’en existe pas ; la bétise de certaines personnes associé à un petit manque de sociabilité lui a fait perdre sa place mais qu’importe les rêves qu’ils nous a transmis ne s’effaceront pas...
La vie continue certes et chacun imaginera la suite de cette histoire suivant son humeur et son degré d’optimisme ou de pessimisme...