Une lueur trop pâle s’empare de ta chambre blanche,
Allongée sur ton lit, tu souffres les erreurs de ta vie,
Le teint blême, les yeux livides : … passe un dimanche…,
Ou l’amie solitude expose tes douloureuses phobies.
Tu étais belle, parfumée à l’insouciance des passions,
Dansant la vie comme au refrain d’une douce mélodie.
Tes amants délectés au sein de tes charmes furibonds,
S’étourdissaient à la cadence de tes délicieuses envies.
Puis, il y à lui qui t’a tout volé, usurpant même ta dignité,
T’enfermant dans ses tours, privée de ta liberté d’antan.
L’espoir juvénile d’un amour idéal que ton cœur a porté,
Se meurt à l’opale de ton reflet monochrome, si béant.
Sur tes épaules fragiles le fardeau de l’angoisse se vit,
Eclaboussant ton corps aux vents violents de ses orages.
D’insultes en violences nécrosées, s’entaille l’utopie,
Ou seul l’alcool t’aide à survivre au balan de ton naufrage.
A toutes ces années de peur et d’incompréhension nous unissant.
05/10/2005