Mieux aujourd’hui (ciel plus bleu, aussi).
Pleine lune, cette dernière nuit... blanche.
Je demeure sur le pied de guerre, pour oublier et - comme pour un tatou aux aiguilles acérées - je grave bien ce qui suit dans ma mémoire : prudence & recul à l’avenir, mon Paskal, l’enfer - tapis dans l’ombre, prêt à poignarder dans le dos - attendant bien souvent le paradis au tournant, patientant sagement son heure, frappant là où ça fait le plus mal, où on ne l’attend pas, ne le verra pas venir, d’un coup d’un seul allez-hop !!, net & précis, sans bavure, rémission possible ?
Les pôles s’inversent alors, du chaud au froid grandissant, jusqu’à tout dévorer sur son passage, sans plus d’état d’âme, caresse mise à l’index : à croire que toute construction - à un moment ou à un autre - est faite pour être détruite, saccagée, céder la place à une autre qui, à son tour, subira un traitement similaire ?
Qu’y faire ? Comment - sous risque d’un trou, d’une chute - faire l’économie d’un pas devant l’autre, d’un poumon qui a besoin de respirer, d’un amour qui ne demande qu’à s’épanouir, être qui ne demande qu’à vivre ?
N’en déplaise : vie comme mort nous rattrapent toujours.
Bise.