Elle passe son chemin sans un regard pour moi.
Ondulant de ses courbes écumeuses,
beauté à la fois sauvage et ravageuse.
Je la parcours et l’explore en un insatiable jeu de ponts,
et suit à la trace l’ombre de ses sillons.
Sa silhouette mouvante m’éclabousse de joie et,
abreuve le silence de mes pas.
Onde intrépide, débordante d’éclats,
tel une accroche vaporeuse.
Ta perpétuelle fugue érode le souvenir de tes bras,
de tes cascades de rire et,
des grains de vie qui se nichent entre mes doigts.
gardienne de mes jeux d’enfants, bergère de mes pensées
et méandre de mes errances, toi qui tourbillonne sans cesse.
Je ne rattraperais jamais ton cours mais il affluera toujours sur moi.
à toi ma sablonneuse,
p.s : Ma sablonneuse Loire