Devra-t-on rester, las, insensibles devant c’qui s’passe ;
devant ces bonhommes qui vendent leurs armes ? Grand mal leur fasse !
Suis-je l’unique viavant à regarder ce monde en face,
en voyant, choqué, les sombres images : la mort d’une race ?
Devra-t-on rester, las, impassibles, devant ces corps ?
Et tous ces bonhommes qui vendent leur neige, qui vendent la mort !
Suis-je l’unique vivant à ressentir ce froid décor,
constatant, choqué, toute la détresse des gens, dehors ?
Il suffirait de peu de choses,
que l’un se lève pour que l’autre ose ;
que d’une seule voix, nos cœurs résonnent
mais, avant que le gals n’sonne...
Devra-t-on rester, las, silencieux, devant l’injustice ?
Et tous ces bonhommes qui vendent du rêve, pour qu’on les hisse !
Suis-je l’unqiue vivant à ne plus croire ces mots factices,
en tentant, choqué, de m’échapper des vies qu’ils nous tissent ?
Il suffirait de peu de choses,
que l’un se lève pour que l’autre ose ;
que d’une seule voix, nos cœurs résonnent
mais, avant que le gals n’sonne...