Adieu Colombine
On s’était dit : unité
A la vie, à la mort
Contre vents et marrées
Contre tous les Terminators
On était comme cul et chemise
Deux indissociables moitiés
Deux portions qu’on ne divise
Jumeaux qu’on ne peut séparer
Vivions dans quelques mètres carrés
Comme deux Génies dans une amphore
Tout, doucement, s’effritait mais
Entre nos mains l’amour tenait encore
Les contre-courants étaient rudes
Tout un tas de désaccords, puis...
Retranchement dans la solitude
A défaut d’aimer encore et encore
Puis notre chemin se scinda
A tout découper en tous petits bouts
Un puzzle de trop de pièces à la fois
Pour en retrouver l’Image en nous
Rapiécer, du champs de bataille
Ce qui pouvait encore tenir debout
Retrouver le vent des semailles
Et le laisser reprendre soin de tout
Depuis ma petite colline
J’ai aujourd’hui cessé de la crier
Fini Pierrot adieu Colombine
Il est temps à présent de s’éclipser
On s’était dit : unité
Un seul tronc, dans un seul corps
Maintenant que les racines ont cédées
L’amour n’est plus qu’un arbre mort
Paskal