Au sablier du vent
Le couteau ne coupe plus que pour un
L’eau n’a plus soif sans toi
Je vois et je me souviens
L’or désertée de moi
Je voudrais bien sentir
Attraper n’importe quoi
Mais sans ta main pour saisir
Y’a tout qui veut pas
Tout ce qui semblait
Semblait pour tout le temps
N’est plus que cendres jetées
Au sablier du vent
Démaquiller l’indélébile
Marcher sans se retourner
Quand je redeviens fragile
Tout est à recommencer
Frappent à ma porte
Tant d’invitations
Tous ces rires qui se déportent
Hors de ta saison
Tant d’appels s’assourdissent
Tant de cris sans unisson
Plus d’oreille qui puisse
Aimer sans condition
Quand je redeviens fragile
Je sais que tu l’es
Même sans domicile
La maison reste habitée
De ma fenêtre
Je vois la tienne aussi
Y vit encore la lumière
Qui nous a quittés depuis
Paskal