C’est une fin d’journée
à finir dans un café ;
tout seul, au fond d’la salle,
pour que le silence s’installe.
Les yeux au fond d’une bière ;
le cœur lourd comme une pierre.
Se perdre, juste pour une heure,
pour ne plus trembler de peur.
C’est dans ces moments-là
que je fuis ; alors, je bois,
trop faible pour faire face
à la vie, à ses menaces.
C’est dans ces moments-là
que je m’echappe et me noie.
A la recherche d’une épaule,
je ne trouve que de l’alcool.
C’est un commenc’ment d’soir
à finir au fond d’un bar.
La picole, pour oublier,
et, surtout, ne plus penser.
Les yeux perdus, dans l’vague,
loin des douleurs qui alpaguent,
loin des pressions insupportables :
mais celle-ci reste à ma table.
C’est dans ces moments-là
que je fuis ; alors, je bois,
trop faible pour faire face
à la vie, à ses menaces.
C’est dans ces moments-là
que je m’echappe et me noie.
A la recherche d’une épaule,
je ne trouve que de l’alcool.
C’est un moment d’plénitude.
Je serai saoul, comme d’habitude.
J’aime cette absence que tu me donnes ;
toi, au moins, tu me pardonnes.
C’est dans ces moments-là
que je fuis ; alors, je bois,
trop faible pour faire face
à la vie, à ses menaces.
C’est dans ces moments-là
que je m’echappe et me noie.
A la recherche d’une épaule,
je ne trouve que de l’alcool.