S’il existe des mondes plus hauts
que celui qui nous est donné,
je veux savoir le vrai du faux
pour n’être que les vérités.
S’il existe des mondes plus forts
que celui qui doit nous juger ;
comme l’oiseau qui prend son essor,
m’envoler pour y arriver.
Tiens fort mes mains.
Ferme tes yeux et, envolons-nous
vers ces jardins ;
mais suis-moi, même si je suis fou.
S’il existe des mondes interdits
où l’homme n’y serait qu’accessoire ;
c’est par tes yeux que j’ai envie
de voir l’autre côté des miroirs.
Tiens fort mes mains.
Ferme tes yeux et, envolons-nous
vers ces jardins ;
mais suis-moi, même si je suis fou.
S’il n’existe aucun de ces mondes ;
juste delui que foulent nos pieds,
je te donn’rai l’âme vagabonde
pour, qu’ensemble, on puisse y rêver.