Je ne pourrai pas
vivre sans ses parfums,
et, de nos ébats,
oublier ses satins.
Et la douceur
de ses ardeurs.
Je ne pourrai pas
supporter son absence ;
et, je me débats
dans ce profond silence.
Une prison ;
seul, comme un con.
A la recherche de son fantôme,
je sens que j’pars à la dérive ;
et, pour soigner cet hématome,
je dois regagner l’autre rive,
où elle n’est pas,
où il fait froid ;
mais, je ne pourrai pas.
Je ne pourrai pas
vivre sans son sourire
qui, de son éclat,
me parlait sans mot dire
d’une émotion,
d’une sensation.
Je ne pourrai pas
oublier qu’elle esiste ;
que, dans d’autres bras,
elle danse sur des pistes,
sous les lumières ;
en jeune première.
A la recherche de son fantôme,
je sens que j’pars à la dérive ;
et, pour soigner cet hématome,
je dois regagner l’autre rive,
où elle n’est pas,
où il fait froid ;
mais, je ne pourrai pas.
On s’était dit tell’ment de choses.
On s’était promis tant de roses,
des matins perdus dans nos draps
et des nuits aux milles éclats.
Mais, je ne savais pas que je ne pourrai pas...
A la recherche de son fantôme,
je sens que j’pars à la dérive ;
et, pour soigner cet hématome,
je dois regagner l’autre rive,
où elle n’est pas,
où il fait froid ;
mais, je ne pourrai pas.