Je vous salue, Paris,
ville de strasse
et de lumières sans tabou.
Toi qui sourit
à l’opinion des sans-âme
qui vivent derrière l’attirail
des superficielles envies.
Sainte patrie
des ambitieux
qui n’ont que l’argent dans le cœur
et ce, jusqu’au jour de leur mort.
Ainsi soit-il.
Je vous salue, Paris ;
tes cafés, tes terrasses,
et tes hôtels à rendez-vous.
Toi qui frémit
aux regards des femmes
qui sourient derrière l’éventail
de leurs armes si jolies.
Sainte patrie
des amoureux,
qui unit les âmes et les cœurs
et ce, jusqu’au jour de leur mort.
Aisi soit-il.
Je vous salue, Paris ;
ville de crasse,
d’immondices et d’égouts.
Toi qui a omis
les misères et les drames
de ceux pour qui la vie déraille,
puis, sombrent dans l’oubli.
Sainte patrie
des malheureux,
qui n’ont, pour eux, que leur cœur
et ce, jusqu’au jour de leur mort.
Ainsi soit-il.