Elle partira demain matin
avec sa valise dans une main
et, dans l’autre, son avenir ;
non par goût, envie ou plaisir.
Le temps est venu de partir.
Elle s’en ira au petit jour
vers une nouvelle histoire d’amour,
qui lui donnera le désir,
le goût, l’envie et le plaisir.
Le temps est venu de partir.
A qui la raison ou le tord ?
Elle sait que son amour est mort ;
que son cœur n’a plus de repère.
Il n’y a plus rien d’autre à faire ;
juste à pleurer et à se taire.
Elle partira dans le silence
sans vraiment lui dire ce qu’elle pense.
D’ailleurs, qu’y a-t-il à en dire
sans goût, ni envie ; sans plaisir ?
Le temps est venu de partir.
Elle s’en ira discrètement
sans heurt, sans fracas, sans tourment.
Elle ne veut pas le voir souffrir
par goût, par envie, par plaisir.
A qui la raison ou le tord ?
Leur amour n’est plus le plus fort.
Quand le sort de l’autre t’indiffère,
il n’y a plus rien d’autre à faire ;
juste à pleurer et à se taire.
Elle est partie, s’en est allée
finir la route, de son côté.
Elle fut mon air, mon élixir ;
mon goût, mon envie, mon plaisir.
J’aurais peut-être dû lui dire.