C’est entre Quimper et l’OrientQu’ont habité mes grands-parentsL’immigration vers parisEtait pour eux une façonDe commencer une autre vieEt de s’intégrer en fonctionDe la campagne à la grande villeY a un sacré pas à franchirDu kenavo on passe plutôtÀ un salut de parigoC’etait pas toujours facile à vivreQuand on n’a jamais su même lireDans leurs cœurs c’est toujours bretonQu’ils resteront de toute façonIls en sont fiers et ils s’entêtentÀ le crier trop fort peut-êtreIls ont quitté leur mer natalePour une seine des plus banalesC’est ici toujours en pensantÀ ce là-bas laisser bêtementPour quelques sous pour quelques francsQu’améliorai cette vie d’antanQu’ils étaient partis immigrésPour voir la vie s’améliorerEt leurs enfants scolarisésPour cela ils ont tout laisséMais leurs pensées étaient baséesÀ leurs familles à leurs aînésQui avaient décidé de resterDans leurs cœurs c’est toujours bretonQu’ils resteront de toute façonIls en sont fiers et ils s’entêtentÀ le criés trop fort peut-êtreIls ont quitté leur mer natalePour une seine des plus banaleC’est entre Quimper et l’OrientQu’ils y vivent depuis quelques tempsC’était vraiment ce qu’ils voulaientEtre enterrés dans leur comtéQuand même dommage d’y revenirSeulement pour s’y voir mourirQuand tant d’années on l’a laisséTout en y restant rattaché
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